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Conte drolatique pour Gil et John
Un chef comme il s’en trouve en monde politique
S’en fut en Israël par jeu diplomatique.
C’était un débutant qui fut mis en avant
Quand le peuple déçu se trouva hésitant.
Mais comme on le jugeait quelque peu contestable
Il voyageait trouvant l’étranger plus aimable.
Le destin n’ayant pas d’opinion politique
Se foutait carrément du pouvoir hiérarchique
Il colla au leader une pathologie
Fatale et il ne put revenir au logis.
Comme l’on fait chez nous on voulut l’enterrer
Israël fit une offre à bien considérer.
Pour deux milliers d’euros l’affaire serait conclue
Avec fastes grandioses, les discours inclus.
Mais il fut répondu du pays d’origine
Qu’on le ramènerait en volante machine
Et bien que cela coute des millions à l’état
On ferait national cet imprévu trépas.
Les hommes du pouvoir, les gilets en couleur,
Voulaient qu’en notre terre on mette le meneur.
Tel-Aviv demanda pourquoi ce choix couteux
Nous étions économes autant que généreux
Et nous aurions tout fait pour que l’enterrement
Ait un luxe montrant un grand déchirement.
De la diplomatie on chercha la logique
Une l’énorme dépense est-elle patriotique
Alors un historien de surcroit catholique
Tint, en des mots concis, un discours sans réplique.
Tirant de sa mémoire un exemple précis
il dit c’est décidé enterrons le ici .
Un homme Jadis mourut, ici en Israël,
Mais au lieu de quitter le monde matériel
Après trois jours passés il quitta le trépas
Et sans perdre de temps l’homme ressuscita
Donc gardons le défunt en France sans détour
Ne courrons pas le risque d’un éventuel retour.
Un chef comme il s’en trouve en monde politique
S’en fut en Israël par jeu diplomatique.
C’était un débutant qui fut mis en avant
Quand le peuple déçu se trouva hésitant.
Mais comme on le jugeait quelque peu contestable
Il voyageait trouvant l’étranger plus aimable.
Le destin n’ayant pas d’opinion politique
Se foutait carrément du pouvoir hiérarchique
Il colla au leader une pathologie
Fatale et il ne put revenir au logis.
Comme l’on fait chez nous on voulut l’enterrer
Israël fit une offre à bien considérer.
Pour deux milliers d’euros l’affaire serait conclue
Avec fastes grandioses, les discours inclus.
Mais il fut répondu du pays d’origine
Qu’on le ramènerait en volante machine
Et bien que cela coute des millions à l’état
On ferait national cet imprévu trépas.
Les hommes du pouvoir, les gilets en couleur,
Voulaient qu’en notre terre on mette le meneur.
Tel-Aviv demanda pourquoi ce choix couteux
Nous étions économes autant que généreux
Et nous aurions tout fait pour que l’enterrement
Ait un luxe montrant un grand déchirement.
De la diplomatie on chercha la logique
Une l’énorme dépense est-elle patriotique
Alors un historien de surcroit catholique
Tint, en des mots concis, un discours sans réplique.
Tirant de sa mémoire un exemple précis
il dit c’est décidé enterrons le ici .
Un homme Jadis mourut, ici en Israël,
Mais au lieu de quitter le monde matériel
Après trois jours passés il quitta le trépas
Et sans perdre de temps l’homme ressuscita
Donc gardons le défunt en France sans détour
Ne courrons pas le risque d’un éventuel retour.
