Hors ligne
J’écris sous la mer au poisson lune,
Lis sous la braise ta chair de lune,
Tremble pour tes pas sur ma peau nue,
Rêve de nuits blanches ingénues.
Et pourtant!
Haletant,
Je respire en suffoquant d’amour;
Je ravive le mordant du jour.
Sur ta peau roucoule la rivière
En colombe blessée, ô chimère!
Me laisseras-tu encor rêver?
Me laisserais-tu m’abandonner?
Il fait jour…
Pour toujours!
Car la nuit n’appartient qu’au silence;
La pudeur se veut d’adolescence!
Tu rougis, beau soleil en diadème,
Lorsque le soir venu, en tandem,
Tu troubles l’horizon de ton or
Avec ta muse lune en trésor;
Lunule noire et feu sur la grève...
Et moi, pauvre hère, je traine sur la drève…
Contre-jour
D’un amour.
Lis sous la braise ta chair de lune,
Tremble pour tes pas sur ma peau nue,
Rêve de nuits blanches ingénues.
Et pourtant!
Haletant,
Je respire en suffoquant d’amour;
Je ravive le mordant du jour.
Sur ta peau roucoule la rivière
En colombe blessée, ô chimère!
Me laisseras-tu encor rêver?
Me laisserais-tu m’abandonner?
Il fait jour…
Pour toujours!
Car la nuit n’appartient qu’au silence;
La pudeur se veut d’adolescence!
Tu rougis, beau soleil en diadème,
Lorsque le soir venu, en tandem,
Tu troubles l’horizon de ton or
Avec ta muse lune en trésor;
Lunule noire et feu sur la grève...
Et moi, pauvre hère, je traine sur la drève…
Contre-jour
D’un amour.