Poème Côte à côte et bord à bord

Parfois __ lorsque les rues sont vides
Et la lumière absente
J'entends autour de moi monter ce tintamarre
La lourde et sourde sarabande
De mes anciennes craintes
Le sifflement d'un train au long d'un quai de gare

Alors les fumées pleurent
Aux voies sans voix
Aux vapeurs d'un départ
Au souffle des bogies dans une odeur de fer
Où grince encor l'écho d'un monde d'autrefois

Ne cherchez pas la blancheur d'un mouchoir
La forme d'un chapeau entre les fumerolles
Le regard est ailleurs à ce qu'on ne peut voir
Au lieu de l'impuissance
A ce vide sans mot
Qui tombe et fait silence
Sous les flocons de neige molle

Sans se figer la pensée bouge
Recherche une lueur
Main dans la main explorer les images
Pour que les ombres s'évaporent
Il lui faut s'envoler __ voyager bord à bord
Et puis pencher le temps d'un long virage

Côté soleil et côté coeur

souvenirs douloureux de l'absence, j'apprécie beaucoup ce texte avec sa pointe d'espoir dans l'oubli
très beau poème Merle Bleu merci

J'aime ce poème. J'aime l'image du train en mouvement depuis les regrets vers l'espoir. Et tout simplement j'aime voir plus de prose ici... Bien joué

Décidément vous commencez à me faire vraiment aimer la poésie libre.
Une bien fine écriture où les émotions sont portées par de belles images et de belles évocations

Merci Gabrielle
Belle journée

Merci d'avoir apprécié Quentin
Mes amitiés
Pierre

Merci Lysnoir
C'est un très beau compliment

Belle fin de journée
Pierre

Merci RP pour ce bel enthousiasme.

Amitiés
Pierre