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Crescendo.
Allongé, bien au chaud,
Contre la douceur de ta peau ,
Tes reins collés sur les miens
Entament le refrain.
Le bassin bat la mesure
Sans aucune censure,
Pour guider le roseau
À l’entrée du ruisseau.
Il s’attarde sur un bourgeon discret
À l’entrée du jardin des secrets
Et les portes s’ouvrent sans regret
Pour ce visiteur indiscret.
Mes mains sur ta croupe arrondie,
Se promènent à l’orée des chemins de l’interdit
Et ton mont gonflé, inondé par les soubresauts,
Doucement se cambre sous un premier assaut.
Lentement, l’objet de tes désirs
S’enivre contre les parois de tes plaisirs ;
Tes reins à la rencontre des miens
Dansent sur une cadence sans lendemain.
Dans la fureur de la tourmente,
Nos corps se font violence
Et la tempête n’aura de répit,
Que lorsque l’amour sera assouvi.
Soudain, ton corps se redresse,
Mes mains se rivent à tes hanches en détresses
Qui dans un ultime sursaut d’allégresse,
Enfouissent profondément l’objet de leur ivresse.
Au fond de ce labyrinthe,
Bien ancrés dans l’enceinte,
Nos corps se consument en écho
Dans un dernier crescendo.
Robair,
Protégé par Droits d’Auteur.