Poème Cruelle est la mer

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La terrible faucheuse,
a sévi, ce matin,
elle a brisé, la gueuse,
le bateau des marins,

elle ne leur aura pas,
laissé, la moindre chance,
leur horrible trépas,
fut d'une rare, violence.

De ces soldats, en mer,
elle n'en épargne, aucun,
leurs veuves, très amères,
quand, sonne le tocsin,

consolent, les enfants,
qui eux ne savent rien,
des terribles tourments,
qu'ils connaîtront demain.

Ce métier meurtrier,
qui décima leurs pères,
pour leurs fils bien aimés,
n'est pas ce qu'elles espèrent.

Des écrits à la gloire,
des marins disparus,
et sur les oratoires,
leurs noms seront exclus

devant leurs tombes, bées,
dans le bruit sourd, des pelles,
les mères affligées,
par une mer cruelle,

se feront la promesse,
pour qu'ils puissent étudier,
de trimer, sans faiblesse,
et de ça, les sauver.

merveilleux poème qui traduit hélas une triste vérité
Vic mai 2019

C'est pas l'homme qui prend la mer c'est la mer qui prend l'homme (chanson de Renaud)
Un poème qui aurait sans doute plu à Hugo "Ô combien de capitaine" et qui plaît forcément au marin que je suis (car je navigue) depuis que je fus sauvé des eaux, (sourire)

Amicalement
Moïse

JE suis OK avec cette poésie

la mer est une maîtresse!!!


amitiés

RP

merci Moise pas dans un panier d'osier ni dans une coquille de noix j'espere !....lol

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La terrible faucheuse,
a sévi, ce matin,
elle a brisé, la gueuse,
le bateau des marins,

elle ne leur aura pas,
laissé, la moindre chance,
leur horrible trépas,
fut d'une rare, violence.

De ces soldats, en mer,
elle n'en épargne, aucun,
leurs veuves, très amères,
quand, sonne le tocsin,

consolent, les enfants,
qui eux ne savent rien,
des terribles tourments,
qu'ils connaîtront demain.

Ce métier meurtrier,
qui décima leurs pères,
pour leurs fils bien aimés,
n'est pas ce qu'elles espèrent.

Des écrits à la gloire,
des marins disparus,
et sur les oratoires,
leurs noms seront exclus

devant leurs tombes, bées,
dans le bruit sourd, des pelles,
les mères affligées,
par une mer cruelle,

se feront la promesse,
pour qu'ils puissent étudier,
de trimer, sans faiblesse,
et de ça, les sauver.


Vic mai 2019

Votre écrit m'a fait rappeler la nuit j'ai glissé par dessus le bord de notre espadonnier au large à plus de 450 brasses de profondeur en plein hiver,Dieu merci mon défunt père s'en est aperçu à tant,Il a stopper les gaz,j'ai rejoins le bateau à la nage, ce fut la grande peur de ma vie,car j'en connais beaucoup qui ont laissé leur vie.

Votre écrit m'a fait rappeler la nuit j'ai glissé par dessus le bord de notre espadonnier au large à plus de 450 brasses de profondeur en plein hiver,Dieu merci mon défunt père s'en est aperçu à tant,Il a stopper les gaz,j'ai rejoins le bateau à la nage, ce fut la grande peur de ma vie,car j'en connais beaucoup qui ont laissé leur vie.