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<< DANS LE VENT DE SA VIE >>
Il est parti vieillard tout perclus de douleurs,
Alité en EPHAD, seul avec sa souffrance.
Il a croqué la vie et toutes ses couleurs,
Sans le rétroviseur braqué sur son enfance.
Sans jamais s'attarder sur la tulipe en pleurs,
Il a beaucoup semé de graines en substance,
Il s'est arque-bouté sur des femmes en fleurs,
Tout pétri de fierté devant sa descendance.
Cet espagnol bourru, je l'ai très peu connu,
Mais je porte son nom, oui, il m'a reconnu,
Comme un de ses fistons dans le vent de sa vie.
Sans être fier de lui ni de son triste ego,
Je me fais aujourd'hui de son fiston l'écho,
Devant l'humble portrait de sa photographie.
22 août 2022
Il est parti vieillard tout perclus de douleurs,
Alité en EPHAD, seul avec sa souffrance.
Il a croqué la vie et toutes ses couleurs,
Sans le rétroviseur braqué sur son enfance.
Sans jamais s'attarder sur la tulipe en pleurs,
Il a beaucoup semé de graines en substance,
Il s'est arque-bouté sur des femmes en fleurs,
Tout pétri de fierté devant sa descendance.
Cet espagnol bourru, je l'ai très peu connu,
Mais je porte son nom, oui, il m'a reconnu,
Comme un de ses fistons dans le vent de sa vie.
Sans être fier de lui ni de son triste ego,
Je me fais aujourd'hui de son fiston l'écho,
Devant l'humble portrait de sa photographie.
22 août 2022
