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Poème Dans un pays lointain

Gonzague

Grand poète
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#1
Dans un pays lointain

Dans un pays lointain, en des temps incertains
Vivaient dans un hameau, de pauvres laboureurs
Si démunis, qu’ils ne mangeaient pas à leur faim
Grand malheur était leur vie, de cultivateurs.

C’était lors d’un hiver sans fin et de grand froid
Quand le sol est gelé, sous un soleil blafard
Que les ventres sont creux, dans un grand désarroi
Le père emporta ses enfants, plein de cafard.

Par les bois, il emmena ses tendres rejetons
Traversant prés et ruisseaux, chemins et layons
Il les abandonna en forêt, pour rogaton
Quelques restes de pain et un peu de bouillon.

Affolés par le noir, apeurés par les cris
Des bêtes sauvages, les petits miséreux
Marchèrent, malgré la peur, de petits proscrits
Seuls et perdus dans cet univers ténébreux.

Au bout d’un sentier, ils virent la lueur
L’espoir dans le cœur, la fin de leur malheur
Tout allait finir, ils étaient tous en pleurs
Mais joyeux de pouvoir rencontrer leur sauveur.

Ils eurent du seigneur, le gîte et le couvert
Un bon bain chaud, et en plus, de nouveaux effets
Heureux pour eux, c’était un ogre, dans son calvaire
Edenté, il ne buvait plus que du café !
 

Moi

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#2
Ils l 'ont échappé belle. Joli petit conte.
Amitiés
 

D.Isabelle

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#3
Dans un pays lointain

Dans un pays lointain, en des temps incertains
Vivaient dans un hameau, de pauvres laboureurs
Si démunis, qu’ils ne mangeaient pas à leur faim
Grand malheur était leur vie, de cultivateurs.


C’était lors d’un hiver sans fin et de grand froid
Quand le sol est gelé, sous un soleil blafard
Que les ventres sont creux, dans un grand désarroi
Le père emporta ses enfants, plein de cafard.


Par les bois, il emmena ses tendres rejetons
Traversant prés et ruisseaux, chemins et layons
Il les abandonna en forêt, pour rogaton
Quelques restes de pain et un peu de bouillon.


Affolés par le noir, apeurés par les cris
Des bêtes sauvages, les petits miséreux
Marchèrent, malgré la peur, de petits proscrits
Seuls et perdus dans cet univers ténébreux.


Au bout d’un sentier, ils virent la lueur
L’espoir dans le cœur, la fin de leur malheur
Tout allait finir, ils étaient tous en pleurs
Mais joyeux de pouvoir rencontrer leur sauveur.


Ils eurent du seigneur, le gîte et le couvert
Un bon bain chaud, et en plus, de nouveaux effets
Heureux pour eux, c’était un ogre, dans son calvaire
Edenté, il ne buvait plus que du café !
L'histoire à une belle fin et émouvante!
Bravo Olivier, on aimerait presque lire la suite...
Belle soirée
Amitiés
Isabelle
Merci.jpg
 
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