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De l'exquise souffrance...
Apaisé est l'esprit, de nos jours souverains
Ma tête sur ton sein, oh! l'exquise souffrance
Ce tombeau de coussins, avide d'espérance
Ce cœur qui bat, qui bat, j'entends son doux refrain
Tiens le soir langoureux, de nos jeux suzerains
Dans ma vie de reître, se finit mon errance
Sublimant les Hêtres, dont les vers en partance
Courtois et amoureux... feu de l'âge d'airain !
Comme un frêle roseau, ton p'tit cou blanc se penche
Le soir voluptueux : se balance ta hanche
Le cygne où Mallarmé, prisonnier dans l'émoi
Dans l'émoi de mon cœur, dans ton cœur que je cueille,
Fi de toute rancœur, sein où je me recueille...
Où tout dort cette nuit, sauf ces mots : aime-moi !
Ma tête sur ton sein, oh! l'exquise souffrance
Ce tombeau de coussins, avide d'espérance
Ce cœur qui bat, qui bat, j'entends son doux refrain
Tiens le soir langoureux, de nos jeux suzerains
Dans ma vie de reître, se finit mon errance
Sublimant les Hêtres, dont les vers en partance
Courtois et amoureux... feu de l'âge d'airain !
Comme un frêle roseau, ton p'tit cou blanc se penche
Le soir voluptueux : se balance ta hanche
Le cygne où Mallarmé, prisonnier dans l'émoi
Dans l'émoi de mon cœur, dans ton cœur que je cueille,
Fi de toute rancœur, sein où je me recueille...
Où tout dort cette nuit, sauf ces mots : aime-moi !
J. Lou Baccarra
Le 23 Février 2021
Le 23 Février 2021