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De Médiévalitude en Moyen-âgerie
Aude si vous vouliez, pendant que votre époux
Est parti guerroyer en lointaine croisade
Je vous jouerais du luth quelques morceaux très doux
Afin que par l’ennui vous ne tombiez malade;
Rouet, tapisserie, vont à la contracture
Je saurais vous masser de façon bénéfique
Vous ferais découvrir ma charmante nature
Et éviter ainsi d’être mélancolique.
Enguerrand je vous prie évitez toute ardeur
Mon mari est jaloux d’une façon chronique
Afin de prévenir tout tendre visiteur
Il mit à mon doux nid un piège métallique
À quoi bon s’accorder des pensées relatives
À une tendre ronde et aux soyeux câlins La ceinture interdit les approches lascives Pourquoi donc commencer ce qui n’a pas de fin.
Madame je m’en vais trouver quelques façons
D’ôter ce lourd carcan nuisant à mon désir
D’un artisan il faut apprendre les leçons
Qui construit des serrures est apte à les ouvrir.
Enguerrand s’en revint savant de ce bel art ;
Donnez-moi un logis du fer et une lime
Je saurais façonner l’objet qui sans retard
Ouvrira le chemin de ce reclus intime
Mais pendant qu’il forgeait cette clé salvatrice Les servantes du lieu admirant ses finesses
Vinrent lui proposer la fête tentatrice
Occupant ses repos de multiples caresses
Et la clé terminée, Aude versa un pleur
La chose fut ouverte avec dextérité
Mais Enguerrand ayant trop donné de vigueur
Se trouva confronté à l’incapacité.
Elle en fit un captif au donjon du château
Mais conserva la clé et sut bien s’en servir
La belle Aude reçut le tendre jouvenceau
Chaque jour où la clé libérait son désir
Enguerrand aurait pu mourir d’épuisement
Ses gardiennes ayant des appétits d’ogresses
Mais ayant en l’esprit quelque discernement
Il s’évada de nuit, lassé de ses maîtresses.
À façonner des clés ayant la main habile
En série Il en fit pour des dames du lieu
Et il les essayait venant à domicile
On le récompensait de ses dons précieux.
Aude de son mari supporta bien l’absence
Elle jeta la clé juste avant son retour.
Enguerrand termina sa vie dans l’opulence
Rendant la liberté aux captives amours.
Aude si vous vouliez, pendant que votre époux
Est parti guerroyer en lointaine croisade
Je vous jouerais du luth quelques morceaux très doux
Afin que par l’ennui vous ne tombiez malade;
Rouet, tapisserie, vont à la contracture
Je saurais vous masser de façon bénéfique
Vous ferais découvrir ma charmante nature
Et éviter ainsi d’être mélancolique.
Enguerrand je vous prie évitez toute ardeur
Mon mari est jaloux d’une façon chronique
Afin de prévenir tout tendre visiteur
Il mit à mon doux nid un piège métallique
À quoi bon s’accorder des pensées relatives
À une tendre ronde et aux soyeux câlins La ceinture interdit les approches lascives Pourquoi donc commencer ce qui n’a pas de fin.
Madame je m’en vais trouver quelques façons
D’ôter ce lourd carcan nuisant à mon désir
D’un artisan il faut apprendre les leçons
Qui construit des serrures est apte à les ouvrir.
Enguerrand s’en revint savant de ce bel art ;
Donnez-moi un logis du fer et une lime
Je saurais façonner l’objet qui sans retard
Ouvrira le chemin de ce reclus intime
Mais pendant qu’il forgeait cette clé salvatrice Les servantes du lieu admirant ses finesses
Vinrent lui proposer la fête tentatrice
Occupant ses repos de multiples caresses
Et la clé terminée, Aude versa un pleur
La chose fut ouverte avec dextérité
Mais Enguerrand ayant trop donné de vigueur
Se trouva confronté à l’incapacité.
Elle en fit un captif au donjon du château
Mais conserva la clé et sut bien s’en servir
La belle Aude reçut le tendre jouvenceau
Chaque jour où la clé libérait son désir
Enguerrand aurait pu mourir d’épuisement
Ses gardiennes ayant des appétits d’ogresses
Mais ayant en l’esprit quelque discernement
Il s’évada de nuit, lassé de ses maîtresses.
À façonner des clés ayant la main habile
En série Il en fit pour des dames du lieu
Et il les essayait venant à domicile
On le récompensait de ses dons précieux.
Aude de son mari supporta bien l’absence
Elle jeta la clé juste avant son retour.
Enguerrand termina sa vie dans l’opulence
Rendant la liberté aux captives amours.
