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Demain
Demain se lèveront des joies emplies de fièvre.
Je me dirai demain que le temps est venu
De révéler ce sentiment qui t’indiffère
Et l’embraser, et le crier dans chaque rue !
Il n’y aura, demain, plus que toi sur mes vitres,
Tes yeux sur mes pensées, ton nom sur mes refrains ;
Qu’importe de passer pour un fou, pour un pitre,
On me pardonnera pour l’amour qui m’étreint !
Demain, le jour luira, intense et diaphane,
Pétale de lumière sur ta peau ingénue ;
Je cueillerai mes mots pour t’en livrer la manne
Du baiser, de ma lèvre à ta lèvre charnue.
Moi, le rêveur aux yeux levés vers la Grande Ourse,
Le solitaire au bord de ta beauté béat,
Je te ferai porter des fleurs au pas de course,
Des lettres parfumées, des robes en taffetas !
Tu seras la plus belle et la plus élégante ;
Je te ferai dresser, ma Reine, un piédestal
Où tu pourras choisir d’être fière ou amante,
Où ton corps jettera son carcan de vestale !
Et, quand la nuit sereine couvrira les dormeurs,
Je me réveillerai en pleurant d’un long rêve.
Il me faudra, demain, renouveler ces heures
Pour attirer vers moi ton attention si brève ! …
Demain se lèveront des joies emplies de fièvre.
Je me dirai demain que le temps est venu
De révéler ce sentiment qui t’indiffère
Et l’embraser, et le crier dans chaque rue !
Il n’y aura, demain, plus que toi sur mes vitres,
Tes yeux sur mes pensées, ton nom sur mes refrains ;
Qu’importe de passer pour un fou, pour un pitre,
On me pardonnera pour l’amour qui m’étreint !
Demain, le jour luira, intense et diaphane,
Pétale de lumière sur ta peau ingénue ;
Je cueillerai mes mots pour t’en livrer la manne
Du baiser, de ma lèvre à ta lèvre charnue.
Moi, le rêveur aux yeux levés vers la Grande Ourse,
Le solitaire au bord de ta beauté béat,
Je te ferai porter des fleurs au pas de course,
Des lettres parfumées, des robes en taffetas !
Tu seras la plus belle et la plus élégante ;
Je te ferai dresser, ma Reine, un piédestal
Où tu pourras choisir d’être fière ou amante,
Où ton corps jettera son carcan de vestale !
Et, quand la nuit sereine couvrira les dormeurs,
Je me réveillerai en pleurant d’un long rêve.
Il me faudra, demain, renouveler ces heures
Pour attirer vers moi ton attention si brève ! …