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- LE KREMLIN BICETRE
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La pirogue fendait sous la pluie l’eau du fleuve,
Trois enfants écopaient dépassés par l’orage,
Pendant que deux rameurs ignorant leur épreuve,
Joutaient contre un courant parallèle au rivage.
Des oiseaux magnifiques, jacassaient des messages,
A des singes de couleurs dans la faune cachés,
La nature verdoyante, offrait beau paysage,
Là où la main de l’homme n’avait jamais mis pied.
Un passage très étroit, dans la rive sauvage,
Nous mena à une plage, protégée d’ un sous- bois.
Un singe blanc et noir, nous montra son visage,
Alors qu’un tout orange, de branche en branche, sauta.
Nous marchâmes longtemps, la pluie ayant cessé,
Dans une boue gluante, et feuillages enlaçant,
Des insectes bruyants, venaient nous harceler.
Deux abris en branchages, apparurent droit devant.
C’était le camp pygmée, enfin nous l’atteignions.
La mère, le père, le fils, absent le Saint Esprit,
Un chien et deux poulets, figurants moribonds,
Par terre gisaient, vides, des flacons de whisky
Pygmées dégénérés dans leurs hardes déchirées,
Baignaient dans les vapeurs d’alcool et de tabac.
Nos guides leur parlèrent, et quand tout fut négocié,
Le mâle prit sa vieille lance, et fit son cinéma.
Du scotch, des cigarettes, tarif pour visiter.
La femelle tenta de montrer son talent,
A peine tenant debout, elle se mit à danser,
Elle ouvrit grande sa bouche, fière de sa dernière dent.
Je n’ai pu soutenir le regard du garçon,
Plus grand que ses parents, il me semblait honteux,
Sur la braise cuisait une viande sans nom,
Une scène bien glauque pour un tourisme odieux.
Il reste parait – il encore de vrais pygmées.
Ces rois de la nature, devront rester cachés.
La faune lors du retour, de nous s’est bien moquée,
Pendant que tous petits, se firent, nos piroguiers.
Un regrettable vécu. Je me suis fait avoir par leurs exploitants.Les pygmées ont toujours été considérés comme des esclaves et des sous-hommes par leurs grands frères africains. Comme quoi l'esclavage n'est ni l'invention du blanc,ni son business exclusif.
Chaque maître est-il l'esclave d'un autre?
Trois enfants écopaient dépassés par l’orage,
Pendant que deux rameurs ignorant leur épreuve,
Joutaient contre un courant parallèle au rivage.
Des oiseaux magnifiques, jacassaient des messages,
A des singes de couleurs dans la faune cachés,
La nature verdoyante, offrait beau paysage,
Là où la main de l’homme n’avait jamais mis pied.
Un passage très étroit, dans la rive sauvage,
Nous mena à une plage, protégée d’ un sous- bois.
Un singe blanc et noir, nous montra son visage,
Alors qu’un tout orange, de branche en branche, sauta.
Nous marchâmes longtemps, la pluie ayant cessé,
Dans une boue gluante, et feuillages enlaçant,
Des insectes bruyants, venaient nous harceler.
Deux abris en branchages, apparurent droit devant.
C’était le camp pygmée, enfin nous l’atteignions.
La mère, le père, le fils, absent le Saint Esprit,
Un chien et deux poulets, figurants moribonds,
Par terre gisaient, vides, des flacons de whisky
Pygmées dégénérés dans leurs hardes déchirées,
Baignaient dans les vapeurs d’alcool et de tabac.
Nos guides leur parlèrent, et quand tout fut négocié,
Le mâle prit sa vieille lance, et fit son cinéma.
Du scotch, des cigarettes, tarif pour visiter.
La femelle tenta de montrer son talent,
A peine tenant debout, elle se mit à danser,
Elle ouvrit grande sa bouche, fière de sa dernière dent.
Je n’ai pu soutenir le regard du garçon,
Plus grand que ses parents, il me semblait honteux,
Sur la braise cuisait une viande sans nom,
Une scène bien glauque pour un tourisme odieux.
Il reste parait – il encore de vrais pygmées.
Ces rois de la nature, devront rester cachés.
La faune lors du retour, de nous s’est bien moquée,
Pendant que tous petits, se firent, nos piroguiers.
Un regrettable vécu. Je me suis fait avoir par leurs exploitants.Les pygmées ont toujours été considérés comme des esclaves et des sous-hommes par leurs grands frères africains. Comme quoi l'esclavage n'est ni l'invention du blanc,ni son business exclusif.
Chaque maître est-il l'esclave d'un autre?