- Inscrit
- 31 Décembre 2018
- Messages
- 591
- J'aime
- 1,130
- Points
- 148
- Je suis
- Un homme
Hors ligne
Désillusion
Si je n'ai plus de mots pour expurger ma peine,
L'été sera bien froid sous l'oeil des rêves morts.
La rive où je me tiens, où l'esprit se démène,
Gèle, entre solitude et d'étranges remords.
Comme à califourchon sur d'âpres choix indignes,
L'eau des pensées galope au fil de mes regrets.
Peut-être qu'un vieux sort inopportun m'assigne
Tout au fond de mon crâne un violent coup d'arrêt!
Les êtres doucement, très doucement s'éloignent.
Il ne reste plus rien des instants familiers.
Les amis qu'on croyait fidèles nous témoignent
Un petit mot par çi, par là, pour s'excuser...
Dans cet effacement des voix, dans ce murmure,
L'amour ne peut plus naître ou même partager
L'espace d'une vie, et les désirs s'emmurent
Dans le marasme noir où les voilà plongés. .......
Si je n'ai plus de mots pour expurger ma peine,
L'été sera bien froid sous l'oeil des rêves morts.
La rive où je me tiens, où l'esprit se démène,
Gèle, entre solitude et d'étranges remords.
Comme à califourchon sur d'âpres choix indignes,
L'eau des pensées galope au fil de mes regrets.
Peut-être qu'un vieux sort inopportun m'assigne
Tout au fond de mon crâne un violent coup d'arrêt!
Les êtres doucement, très doucement s'éloignent.
Il ne reste plus rien des instants familiers.
Les amis qu'on croyait fidèles nous témoignent
Un petit mot par çi, par là, pour s'excuser...
Dans cet effacement des voix, dans ce murmure,
L'amour ne peut plus naître ou même partager
L'espace d'une vie, et les désirs s'emmurent
Dans le marasme noir où les voilà plongés. .......