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Diable de sablier
J’étais un sablier au bel écoulement
Me vidant grain à grain inéluctablement
Le rétrécissement n’était qu’une apparence
Le temps s’en fichait bien il gardait sa cadence.
On me tournait la tête en décomptant les coups
Sans écouter le chant du coq ou du coucou
Mais à me répéter j’avais de la rancune
Pour la marche du sable souvent inopportune.
Nul n’étant à l’abri, un jour, par accident,
Je chus sur le coté rendant moins évident
Le mouvement des grains de ce satané sable
Qui de couler devint aussitôt incapable.
J’étais horizontal jugez de mon erreur
Le temps ne bougeant plus Chronos fut en fureur.
Or un quidam passant eut une idée pratique :
L’horizontalité lui étant sympathique
Il prit un grand plaisir à l’immobile instant
Et se dit au travail je serai résistant.
Ainsi le sablier inventa la paresse
Vertu dont l’intérêt suscita l’allégresse.
Certains diront le sable incite à des travaux !
Ce sont des pense-peu aux minables cerveaux
Il est bien évident que les plages de sable
Ne mènent pas les gens à des efforts notables !
Et que le besogneux couché sur une dune
N’a pas pour les efforts la vigueur opportune.
J’étais un sablier au bel écoulement
Me vidant grain à grain inéluctablement
Le rétrécissement n’était qu’une apparence
Le temps s’en fichait bien il gardait sa cadence.
On me tournait la tête en décomptant les coups
Sans écouter le chant du coq ou du coucou
Mais à me répéter j’avais de la rancune
Pour la marche du sable souvent inopportune.
Nul n’étant à l’abri, un jour, par accident,
Je chus sur le coté rendant moins évident
Le mouvement des grains de ce satané sable
Qui de couler devint aussitôt incapable.
J’étais horizontal jugez de mon erreur
Le temps ne bougeant plus Chronos fut en fureur.
Or un quidam passant eut une idée pratique :
L’horizontalité lui étant sympathique
Il prit un grand plaisir à l’immobile instant
Et se dit au travail je serai résistant.
Ainsi le sablier inventa la paresse
Vertu dont l’intérêt suscita l’allégresse.
Certains diront le sable incite à des travaux !
Ce sont des pense-peu aux minables cerveaux
Il est bien évident que les plages de sable
Ne mènent pas les gens à des efforts notables !
Et que le besogneux couché sur une dune
N’a pas pour les efforts la vigueur opportune.
