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Dieu, tu n’auras pas mon pardon,
Dieu je ne vous pardonne pas
Mais ce n’est pas pour vous tracas,
D’étendre les fautes de nos parents déchus,
Si supposé qu’ils eussent été crées, mus,
Sur des milliards de leurs descendants
Peu responsables de leurs douteux penchants.
Et si punition vous agréait, il eut fallu,
Oserai-je le supputer, d’Eve ôter la fertilité.
Sans enfant, le monde épargné
Les tombes jamais n’auraient été creusées.
Mais cela ne vous suffisait pas,
Le déluge, bonne issue vous sembla
Pour assainir une terre infectée
De vos enfants rebelles pour compte laissés.
Qu’espériez-vous de Noé, de sa progéniture
Puisque les racines restaient impures ?
Comment du mauvais subitement le bon
Pourrait surgir, être rejeton ?
Puisque les faits ainsi sont, un autre homme offert
Jésus martyr, sans pouvoir vieillir profère
Que vous voulez notre rédemption.
Acquise, ailleurs mieux nous vivrions.
Mais pour cela d’abord souffrir, payer,
Payer encore, triste héritage, une erreur passée.
Il faudrait peut-être mettre pour débiteur
Tout simplement un certain Dieu créateur.
Religions à foison, manipulations,
Exploitation du faible, sans raison
Inquisition, imposition, les hommes sacrés
Bénissent, tuent avec toutes sortes d’ « ave »,
Tiennent esclaves sous couvert d’omnipotence
Des pauvres êtres malheureux dont la vie flanche,
Et se donnent à renfort d’oraison, de prières
Le pouvoir de pardonner leurs misérables frères.
J’aimerai croire en toi, hormis les hommes
Tout est beau ici bas, poésie en somme.
Te reconnaître amour c’est sûr me rassurerait
Mais je ne le peux, pourtant je le voudrai.
Je serai renégat si demain je t’exaltais
Très vite la détresse humaine me rappellerait
Que si l’homme est à ton image, tu es
A l’image de l’homme, cette pensée je hais !
Tu vois, Dieu, tu fais de moi une orpheline
Mais comment adorer Jéhovah devenu ruine ?
Que de promesses à l’humanité jurées
Pour misères, guerres, morts à jamais !
Je ne veux pas espérer en vie meilleure
Pas de rêves paradisiaques, pas d’ailleurs
Mes osselets je veux qu’ils se fondent en terre
Triste faveur de voir les fleurs à l’envers.
Mais de nature céleste je ne veux
Artifices, tromperies, poudre aux yeux
Des anges je n’ai que les cheveux !
Dieu je ne vous pardonne pas
Mais ce n’est pas pour vous tracas,
D’étendre les fautes de nos parents déchus,
Si supposé qu’ils eussent été crées, mus,
Sur des milliards de leurs descendants
Peu responsables de leurs douteux penchants.
Et si punition vous agréait, il eut fallu,
Oserai-je le supputer, d’Eve ôter la fertilité.
Sans enfant, le monde épargné
Les tombes jamais n’auraient été creusées.
Mais cela ne vous suffisait pas,
Le déluge, bonne issue vous sembla
Pour assainir une terre infectée
De vos enfants rebelles pour compte laissés.
Qu’espériez-vous de Noé, de sa progéniture
Puisque les racines restaient impures ?
Comment du mauvais subitement le bon
Pourrait surgir, être rejeton ?
Puisque les faits ainsi sont, un autre homme offert
Jésus martyr, sans pouvoir vieillir profère
Que vous voulez notre rédemption.
Acquise, ailleurs mieux nous vivrions.
Mais pour cela d’abord souffrir, payer,
Payer encore, triste héritage, une erreur passée.
Il faudrait peut-être mettre pour débiteur
Tout simplement un certain Dieu créateur.
Religions à foison, manipulations,
Exploitation du faible, sans raison
Inquisition, imposition, les hommes sacrés
Bénissent, tuent avec toutes sortes d’ « ave »,
Tiennent esclaves sous couvert d’omnipotence
Des pauvres êtres malheureux dont la vie flanche,
Et se donnent à renfort d’oraison, de prières
Le pouvoir de pardonner leurs misérables frères.
J’aimerai croire en toi, hormis les hommes
Tout est beau ici bas, poésie en somme.
Te reconnaître amour c’est sûr me rassurerait
Mais je ne le peux, pourtant je le voudrai.
Je serai renégat si demain je t’exaltais
Très vite la détresse humaine me rappellerait
Que si l’homme est à ton image, tu es
A l’image de l’homme, cette pensée je hais !
Tu vois, Dieu, tu fais de moi une orpheline
Mais comment adorer Jéhovah devenu ruine ?
Que de promesses à l’humanité jurées
Pour misères, guerres, morts à jamais !
Je ne veux pas espérer en vie meilleure
Pas de rêves paradisiaques, pas d’ailleurs
Mes osselets je veux qu’ils se fondent en terre
Triste faveur de voir les fleurs à l’envers.
Mais de nature céleste je ne veux
Artifices, tromperies, poudre aux yeux
Des anges je n’ai que les cheveux !