Poème Don Juan

L'Homme n'est un animal que quand cela l'arrange
Il renie ne qu'il ne contrôle pas et ce qu'il trouve étrange
Le mâle dominant, toujours la même vieille histoire
De l'autre côté des barreaux, c'est lui la bête de foire

Paysannes ou princesses : peu importe si elles ont de l'esprit
Car il n'y a qu'à la beauté physique qu'il attache un prix
La chasse compte plus que la capture et l'honneur plus que le trophée
Mais combien il a fait de victimes et combien de cœurs brisés ?

A toi le séducteur qui aime voir les filles pleurer
A toi le prédateur qui ne sait que triompher
Par tes tenues élégantes et tes beaux discours
Là où d'autres trompent la mort, toi tu trompes l'amour

Tu peux mettre du parfum et soigner ton allure
Pour cacher de velours les feux de la luxure
Sous la rose écarlate, derrière le masque et la parure
La proie le sait pourtant mais désire la morsure

Celles qui sont mortes de chagrin deviendront les harpies
Qui t'attendent dans l'abîme pour te réduire en charpie
Ton orgueil sera ta ruine, tu le paieras de ta vie
Rappelle-toi que c'est aux enfers que Don Juan a fini

ouah !.....bien dit !....prend toi ça dans la "tronche" don juan ...et j'en connais ....!

Idem à Victoria, bien écrit.

Bravo ! bien écrit et bien envoyé !
un texte de composition bien réfléchi
juste un petit soucis de frappe
deuxième vers de la première strophe je pense qu'il faut lire " Il renie ce qu'il ne contrôle pas "
merci Gaalad

Merci beaucoup de m'avoir fait remarquer cette faute de frappe- pardon pour la gêne occasionnée.

Il n'y a pas eu de gêne c'est juste que votre poème est si bien qu'il mérite qu'on lui accorde un petit plus
@micalement

J'ai pris un grand plaisir à lire ce texte militant.
Ce comportement est hélas socialement valorisé au point que les jeunes hommes qui se refusent à ce jeu paraissent faibles voire suspects.