Hors ligne
D’or et de lumière
Les buissons de soleil s’étalent au coteau
Sur le sol verdoyant de notre fière Ardèche.
Le ciel est azuré veillant sur ce berceau
Où dorment ça et là dans la ramille sèche
Sur le sol verdoyant de notre fière Ardèche.
Le ciel est azuré veillant sur ce berceau
Où dorment ça et là dans la ramille sèche
Les restes de l’hiver revendiquant ses droits.
Les genêts odorants se donnent corps et âme
Pour venir jusqu’à moi se cacher sous mes toits,
Et m’envouter le soir quand mon cœur froid s’enflamme.
Les genêts odorants se donnent corps et âme
Pour venir jusqu’à moi se cacher sous mes toits,
Et m’envouter le soir quand mon cœur froid s’enflamme.
Donnez-moi des vallons, des creux et des monts d’or
Afin que mon crayon ne s’endorme égoïste
Ayant perdu ses mots sur la page où s’endort
Les bribes d’un poème écrit au vieil artiste.
Afin que mon crayon ne s’endorme égoïste
Ayant perdu ses mots sur la page où s’endort
Les bribes d’un poème écrit au vieil artiste.
Les effluves m’entêtent et les fleurs vont mourir
D’avoir aimer si fort le soleil, la lumière,
Mais qu’importe la mort quand ell’ n’est que plaisir
Comme elles j’aimerais m’endormir sans manière.
D’avoir aimer si fort le soleil, la lumière,
Mais qu’importe la mort quand ell’ n’est que plaisir
Comme elles j’aimerais m’endormir sans manière.
« Aux creux des vallons d’or »
Margénye
Ardèche Mai 2015.