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Douce Muse
Muse, au pied d’argile, qu’usent les saisons romantiques,
Exhume sans pudeur un lyrisme acrobatique
Menues perles aux cils, éclosent, larmes de pluie d’or
Aux pétales de fraîche rose qu’émerveille encore.
Tendre Muse, ton envol suspend, vers d’autres cieux,
Accorde ma lyre à l’orée bleue de tes yeux.
Notes cristallines s’écoulent en long fleuve tranquille,
Fontaine joyeuse qu’enchante mon âme fragile.
Percée océane, or fluide, richesses oubliées,
Saphir et jade fusionnés à mon gris perlé,
Exilée volontaire de ton Ile souveraine
Blessée, tu fuis au cœur de la marée humaine,
Forêt de béton, mépris qu’exalte la haine.
Ton ciel est mien, ma vie est tienne, ma Muse aimée.
Exhume sans pudeur un lyrisme acrobatique
Menues perles aux cils, éclosent, larmes de pluie d’or
Aux pétales de fraîche rose qu’émerveille encore.
Tendre Muse, ton envol suspend, vers d’autres cieux,
Accorde ma lyre à l’orée bleue de tes yeux.
Notes cristallines s’écoulent en long fleuve tranquille,
Fontaine joyeuse qu’enchante mon âme fragile.
Percée océane, or fluide, richesses oubliées,
Saphir et jade fusionnés à mon gris perlé,
Exilée volontaire de ton Ile souveraine
Blessée, tu fuis au cœur de la marée humaine,
Forêt de béton, mépris qu’exalte la haine.
Ton ciel est mien, ma vie est tienne, ma Muse aimée.
© Gabrielle E