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Entrecroisés, mes pieds, à tes vives racines
- Et me laisser nourrir par le feu de la terre !
Ô ! Par pitié, prends-moi, et du mal me libère
Qui se gorge d'effroi, de luttes intestines !
Lasse des mensonges, du paraître humain,
Des espaces viciés, des cohortes de haine,
Des spirales de boue à l'angoisse malsaine,
A la Mère j'accours, pauvre de mon destin.
Et fusionner au tronc d'un sapin-étalon,
Lui mendiant l'inspir comme en dernier recours...
A mon coeur, afflue, ô Sève-Amour !
Que poussent en l'humus, alanguis, mes talons !
La vie est un miracle et l'arbre a le secret
Des rebonds et regains, des ris ragaillardis,
De la sobre endurance et des envols hardis !
Courir lui remettre mon petit corps fluet !
C'est la foi qui éclaire et la prière ardente
Qui sauve et purifie en la vallée éparse,
Chassant avec vigueur la noire et vile garce
Qui trouble les pistes et jette dans la pente.
La mort est bras ouverts, de la Sylve, l'étreinte,
Sublime tendresse du Createur sans crocs.
Libérez la fougue, lâchez tous les garrots !
Ô ! Contemplez, en vous, du pur Agneau, l'empreinte !
- Et me laisser nourrir par le feu de la terre !
Ô ! Par pitié, prends-moi, et du mal me libère
Qui se gorge d'effroi, de luttes intestines !
Lasse des mensonges, du paraître humain,
Des espaces viciés, des cohortes de haine,
Des spirales de boue à l'angoisse malsaine,
A la Mère j'accours, pauvre de mon destin.
Et fusionner au tronc d'un sapin-étalon,
Lui mendiant l'inspir comme en dernier recours...
A mon coeur, afflue, ô Sève-Amour !
Que poussent en l'humus, alanguis, mes talons !
La vie est un miracle et l'arbre a le secret
Des rebonds et regains, des ris ragaillardis,
De la sobre endurance et des envols hardis !
Courir lui remettre mon petit corps fluet !
C'est la foi qui éclaire et la prière ardente
Qui sauve et purifie en la vallée éparse,
Chassant avec vigueur la noire et vile garce
Qui trouble les pistes et jette dans la pente.
La mort est bras ouverts, de la Sylve, l'étreinte,
Sublime tendresse du Createur sans crocs.
Libérez la fougue, lâchez tous les garrots !
Ô ! Contemplez, en vous, du pur Agneau, l'empreinte !