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Sans.
Tu es parti sans un regard ;
Me laissant seule, sans espoir
Mais mon cœur t’aime sans armure
Puis se blesse dans un murmure
Pour chaque chute, chaque faille,
Ma mémoire sans toi défaille.
Le jour met sa robe de nuit
Sur mon cœur sans amour, sans bruit.
Dans mes draps froissés se glisse
Le froid silence complice
Qui jamais ne donne ou promet
Comme un amant trop discret.
Il s’installe dans ce vide
Laissé par l’absent timide.
Mon cœur se serre sans tes mots
Qui pansent mes blessures et maux
Encore
Je suis parti, oui — sans éclat,
Mais mon absence ne t’oublie pas.
Chaque nuit, je t’écoute en secret,
Dans le souffle que le vent répète.
Tu crois le vide, tu sens le froid,
Mais mon cœur bat encore pour toi.
Je suis ce murmure dans l’oreiller,
Ce soupir que tu crois oublier.
Je n’ai pas su dire, ni rester,
Pris dans mes peurs, mes vérités.
Mais ton amour, nu, sans armure,
Me hante, me guérit, me murmure.
Alors je reviens, sans promesse,
Juste un mot, une caresse.
Pour panser ce que j’ai laissé,
Et t’aimer, sans jamais m’effacer
Gabrielle. E.
Tu es parti sans un regard ;
Me laissant seule, sans espoir
Mais mon cœur t’aime sans armure
Puis se blesse dans un murmure
Pour chaque chute, chaque faille,
Ma mémoire sans toi défaille.
Le jour met sa robe de nuit
Sur mon cœur sans amour, sans bruit.
Dans mes draps froissés se glisse
Le froid silence complice
Qui jamais ne donne ou promet
Comme un amant trop discret.
Il s’installe dans ce vide
Laissé par l’absent timide.
Mon cœur se serre sans tes mots
Qui pansent mes blessures et maux
Encore
Je suis parti, oui — sans éclat,
Mais mon absence ne t’oublie pas.
Chaque nuit, je t’écoute en secret,
Dans le souffle que le vent répète.
Tu crois le vide, tu sens le froid,
Mais mon cœur bat encore pour toi.
Je suis ce murmure dans l’oreiller,
Ce soupir que tu crois oublier.
Je n’ai pas su dire, ni rester,
Pris dans mes peurs, mes vérités.
Mais ton amour, nu, sans armure,
Me hante, me guérit, me murmure.
Alors je reviens, sans promesse,
Juste un mot, une caresse.
Pour panser ce que j’ai laissé,
Et t’aimer, sans jamais m’effacer
Gabrielle. E.