Hors ligne
El caminante
Et je vais donc survivre ou je ferai semblant
Ce que sera demain n’a guère d’importance
Dans la rue où l’on rit je serai ce chaland
Qui passe un peu hagard muré dans son silence
Je ne saurai plus trop s’il fait jour s’il fait nuit
Mon dos sera voûté ma tête sera blanche
Sur les routes j’irai comme une ombre sans bruit
Surpris à chaque fois qu’on soit déjà dimanche
Je resterai poli et j’aurai un salut
Pour chacune et chacun croisé dans mon errance
Les sourires hélas non je n’en aurai plus
J’en donnerai pourtant qui auront ressemblance
On dira tout sur moi ils font ainsi les gens
Qu’une guerre lointaine a versé sa souffrance
Qu’un séisme peut-être a pris femme et argent
Me jetant tristement en soudaine indigence
On dira tout cela sur moi avec aux yeux
Une vague pitié aimable indifférente
Je ne serai au fond qu’un autre vieux monsieur
Parti se perdre au loin et maintenant qui rentre
Et je vais donc survivre ou je ferai semblant
Ce que sera demain n’a guère d’importance
Dans la rue où l’on rit je serai ce chaland
Qui passe un peu hagard muré dans son silence
Je ne saurai plus trop s’il fait jour s’il fait nuit
Mon dos sera voûté ma tête sera blanche
Sur les routes j’irai comme une ombre sans bruit
Surpris à chaque fois qu’on soit déjà dimanche
Je resterai poli et j’aurai un salut
Pour chacune et chacun croisé dans mon errance
Les sourires hélas non je n’en aurai plus
J’en donnerai pourtant qui auront ressemblance
On dira tout sur moi ils font ainsi les gens
Qu’une guerre lointaine a versé sa souffrance
Qu’un séisme peut-être a pris femme et argent
Me jetant tristement en soudaine indigence
On dira tout cela sur moi avec aux yeux
Une vague pitié aimable indifférente
Je ne serai au fond qu’un autre vieux monsieur
Parti se perdre au loin et maintenant qui rentre
