Hors ligne
Encre déposée
Ma main dépose chaque journée l’encre de ma faveur
Sans répit les mots sont ribambelles sur le parchemin
Comme effleurement à tes yeux en offrande de chaleur
Don de l’encre qui s’écoule de ma plume de chagrin
Je ne sais ni pourquoi ni comment
Ce parchemin est arrivé dans ma main
Est-ce le vent complice
Qui a voulu arrêter votre supplice
Lettres en déliées où se croisent sentiments et tendresse
Par la couleur la force devient griffes sur la feuille blanche
A jamais, je ne veux cesser ce bonheur dans maladresse
Inépuisable vocabulaire ou mots et verbes y sont mélangés
Je vois tous ces sentiments
Que vous ne savez taire
Je ne sais malheureusement que faire
Votre demeure est à plus de mille lieues
Des précepteurs j’ai envié la souplesse des rimes posés
Par eux mon âme s’est nourrie à leur source inépuisable
Mutant en torrent où mon esprit déverse flots d’écrits jetés
Parfois hommage, souvent larmes du sang de ma disgrâce
Gardez courage doux chevalier
Je vous reste fidèle à jamais
N’ayant point de monture à ma charge
Je ne peux taire ma rage
De la compréhension naît chaque instant phrases de vision
Tantôt pleurs, tantôt rires, parfois passion
Caressant ou martelant la ligne en caractères,
Ma raison s’égare sur ce plaisir où je suis
J’ai moi même dans le cœur votre image
Que de mon cœur ne veut quitter sa cage
Je mourais sans nul abordage
De votre passion restera mon corps sage
A jamais sur les vents, je laisse trâce de ce digne héritage
Aux hommes qui liront mes lambaux, dans les décennies
Restera les phrases sans suite jetés sur le vent des sages
Adieu doux chevalier
Restera à jamais
Ce doux élan que vous m’avez confié
Sur cette île abandonnée, nos cœurs naufragés
Après une telle beauté.
DUO ABYSSE - IRIS 1950
Ma main dépose chaque journée l’encre de ma faveur
Sans répit les mots sont ribambelles sur le parchemin
Comme effleurement à tes yeux en offrande de chaleur
Don de l’encre qui s’écoule de ma plume de chagrin
Je ne sais ni pourquoi ni comment
Ce parchemin est arrivé dans ma main
Est-ce le vent complice
Qui a voulu arrêter votre supplice
Lettres en déliées où se croisent sentiments et tendresse
Par la couleur la force devient griffes sur la feuille blanche
A jamais, je ne veux cesser ce bonheur dans maladresse
Inépuisable vocabulaire ou mots et verbes y sont mélangés
Je vois tous ces sentiments
Que vous ne savez taire
Je ne sais malheureusement que faire
Votre demeure est à plus de mille lieues
Des précepteurs j’ai envié la souplesse des rimes posés
Par eux mon âme s’est nourrie à leur source inépuisable
Mutant en torrent où mon esprit déverse flots d’écrits jetés
Parfois hommage, souvent larmes du sang de ma disgrâce
Gardez courage doux chevalier
Je vous reste fidèle à jamais
N’ayant point de monture à ma charge
Je ne peux taire ma rage
De la compréhension naît chaque instant phrases de vision
Tantôt pleurs, tantôt rires, parfois passion
Caressant ou martelant la ligne en caractères,
Ma raison s’égare sur ce plaisir où je suis
J’ai moi même dans le cœur votre image
Que de mon cœur ne veut quitter sa cage
Je mourais sans nul abordage
De votre passion restera mon corps sage
A jamais sur les vents, je laisse trâce de ce digne héritage
Aux hommes qui liront mes lambaux, dans les décennies
Restera les phrases sans suite jetés sur le vent des sages
Adieu doux chevalier
Restera à jamais
Ce doux élan que vous m’avez confié
Sur cette île abandonnée, nos cœurs naufragés
Après une telle beauté.
DUO ABYSSE - IRIS 1950