Hors ligne
Elle enfile des perles dans le peu d'espace que lui laisse
Le cordon du collier où même l'air ne passe plus
Elle avance elle pleure elle rit elle efface
À coup de gomme toutes les peines éperdues ;
Des amours pathétiques rythmées par les cordes
Tristes et graves des instruments putrides
Sans remède s'engouffrent les questions irascibles
Et le coeur et les arbres et les tracas se tordent
Elle est morte l'allégresse du temps des balançoires
Son coeur lourd et vaseux comme un monstre de suif
Attend l'orage et sans soin palliatif
Elle se couche et sourit au violent purgatoire
Elle se pâme de maux mais pâle elle se noie
Dans ce rêve sans foi elle est celle qui seule
S'en va embrasser les vents les plus froids
Qui arrachent sa peau et dessinent des linceuls
Le cordon du collier où même l'air ne passe plus
Elle avance elle pleure elle rit elle efface
À coup de gomme toutes les peines éperdues ;
Des amours pathétiques rythmées par les cordes
Tristes et graves des instruments putrides
Sans remède s'engouffrent les questions irascibles
Et le coeur et les arbres et les tracas se tordent
Elle est morte l'allégresse du temps des balançoires
Son coeur lourd et vaseux comme un monstre de suif
Attend l'orage et sans soin palliatif
Elle se couche et sourit au violent purgatoire
Elle se pâme de maux mais pâle elle se noie
Dans ce rêve sans foi elle est celle qui seule
S'en va embrasser les vents les plus froids
Qui arrachent sa peau et dessinent des linceuls