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"Enfin malherbe vint" adapté au présent
Enfin l'ordi s'en vint et par son influence
L'empire des crétins subit sa dépendance
Il se gargarisa de ses nouveaux pouvoirs
Et en s'abêtissant il pensa tout savoir
Mais par cette machine le bon sens trituré
Fit que le con basique osa proliférer
Et croyant les malheurs faciles à enjamber
Aux sciences futiles il fallut succomber
L'ordi faisant la loi et servant de modèle
Les neurones boiteux lui devinrent fidèles
Et l'écran suscitant un brin d'avidité
L'humaine décadence frappa l'humanité.
Les progrès fort cupides prétendirent se vendre
Au monde sans pensée qui voulait bien l'entendre
De l'engin nul ne put alors se détacher
L'ordi qui savait tout obligeait à chercher
L'électronique ayant supprimé les pensées
De l'esprit d'autrefois nous fumes dispensés
Car leur utilité commençant à percer
On créa internet pour les mieux disperser.
De perfides e-mails permirent des aventures
Où la vérité même avait triste figure
Ce que l'on conçoit bien s'énonçant clairement,
Les maux informatiques furent notre châtiment
L'octet devenant un démon vénéré
Trouva dans le portable son abri préféré
Les phrases dépérirent et l'on riait des vieux
Écrivant dans la langue émanant des aïeux
Ne voyant pas venir l'affreux catastrophisme
Le monde des écrans trouva son paroxysme
Il resta des auteurs des talents d'écrivain
Qui durent se cacher en ce siècle malsain..
" Enfin Malherbe vint, et, le premier en France,
Fit sentir dans les vers une juste cadence,
D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir,
Et réduisit la muse aux règles du devoir."
(l'art poétique – Nicolas Boileau
Enfin l'ordi s'en vint et par son influence
L'empire des crétins subit sa dépendance
Il se gargarisa de ses nouveaux pouvoirs
Et en s'abêtissant il pensa tout savoir
Mais par cette machine le bon sens trituré
Fit que le con basique osa proliférer
Et croyant les malheurs faciles à enjamber
Aux sciences futiles il fallut succomber
L'ordi faisant la loi et servant de modèle
Les neurones boiteux lui devinrent fidèles
Et l'écran suscitant un brin d'avidité
L'humaine décadence frappa l'humanité.
Les progrès fort cupides prétendirent se vendre
Au monde sans pensée qui voulait bien l'entendre
De l'engin nul ne put alors se détacher
L'ordi qui savait tout obligeait à chercher
L'électronique ayant supprimé les pensées
De l'esprit d'autrefois nous fumes dispensés
Car leur utilité commençant à percer
On créa internet pour les mieux disperser.
De perfides e-mails permirent des aventures
Où la vérité même avait triste figure
Ce que l'on conçoit bien s'énonçant clairement,
Les maux informatiques furent notre châtiment
L'octet devenant un démon vénéré
Trouva dans le portable son abri préféré
Les phrases dépérirent et l'on riait des vieux
Écrivant dans la langue émanant des aïeux
Ne voyant pas venir l'affreux catastrophisme
Le monde des écrans trouva son paroxysme
Il resta des auteurs des talents d'écrivain
Qui durent se cacher en ce siècle malsain..
" Enfin Malherbe vint, et, le premier en France,
Fit sentir dans les vers une juste cadence,
D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir,
Et réduisit la muse aux règles du devoir."
(l'art poétique – Nicolas Boileau
