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Ensemence en moi les odes de ta tendresse
Dès que tu t’absentes,
ne serait-ce qu’une heure,
j’alarme mes amis les oiseaux, et
je proclame sur les lèvres des océans, des bocages,
ne serait-ce qu’une heure,
j’alarme mes amis les oiseaux, et
je proclame sur les lèvres des océans, des bocages,
et des cités de l’Univers, des édits de douceur,
car je ne peux pas vivre
sans la péninsule de ta chair,
et le soleil de ta présence.
car je ne peux pas vivre
sans la péninsule de ta chair,
et le soleil de ta présence.
Ma Muse,
Toi me promulgues des roses d’éternité,
laisse-moi contempler
sur le sable des saisons,
Toi me promulgues des roses d’éternité,
laisse-moi contempler
sur le sable des saisons,
l’aile de ta Splendeur,
et les cantiques de ta délicatesse,
moi qui ne suis rien sans Toi,
ensemence en moi les odes de ta tendresse.
et les cantiques de ta délicatesse,
moi qui ne suis rien sans Toi,
ensemence en moi les odes de ta tendresse.
Vois, j’ai accroché pour Toi,
sur l’azur de tes yeux,
sur la tapisserie des astres,
les paroles de mes émois,
sur l’azur de tes yeux,
sur la tapisserie des astres,
les paroles de mes émois,
je suis le parfum de ta chair,
les fards de ton visage,
et les branches fleuries que tu respires,
je remonte à tout instant
les fards de ton visage,
et les branches fleuries que tu respires,
je remonte à tout instant
à l’évangile de ta Grâce,
à la poésie saphique de ta lueur.
Tantôt, j’effacerai nos âges
avec les haillons des étoiles,
à la poésie saphique de ta lueur.
Tantôt, j’effacerai nos âges
avec les haillons des étoiles,
et je tracerai pour l’éternité
dessus
les nefs de nos seins
les psaumes de notre Amour !
dessus
les nefs de nos seins
les psaumes de notre Amour !
Sophie Rivière