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Alors que je marchais pieds nus comme un marin
Les rives de ton coeur conservaient mon empreinte
Sur la partie humide aux ondes de ta plainte
Mes pieds grecs déchaussés foulaient ton sol chagrin
Ils portaient tout mon corps des genoux au bassin.
Et du tronc jusqu'au front, j'éprouvais une crainte
Je t'espérais patiente à m'attendre sans feinte
Je connaissais par coeur les lignes de ta main
Pour les avoir souvent caressées de ma plume
Je marche sur ta rive ombragée par la brume
Espérant dissiper tes doutes maculés
Par des nuits agitées jusqu'au petit matin,
Submergée de questions dans tes draps de satin
Fripés à ton réveil de combats esseulés
Moïse Wolff
Le 24/07/2019
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