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Poème Éprise de bise Éole l’affole

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#1
Éprise de bise Éole l’affole


C’était pendant l’horreur d’une profonde nuit
Le vent dans les volets faisait un triste bruit
Ma voisine Léone atteinte par la peur
Vint frapper à ma porte sur le coup des deux heures
Monsieur la fin du monde commence maintenant !
Mais non ce n’est qu’un vent quelque peu surprenant
Nous vîmes déjà pire et les pêcheurs bretons
Reçoivent sans terreur semblables aquilons

Mais vous devenez bleu la froidure vous attaque
Être trop peu vêtue va vous rendre patraque
Venez vous mettre sous cette ample couverture
Sa laine bénéfique absorbe la froidure
Et vous y rejoignant j’userai de moyens
Vous offrant la chaleur de plaisirs mitoyens
L’usage bienveillant de la proximité
Saura atténuer votre frilosité .

O rage o désespoir o oubli ennemi
Je n’ai qu’un rien léger sur mon académie
Me dit Léone dont je deviens la bouillotte
Vous me croirez, voisin, impudique ou idiote
Madame mes idées sont autres en ce moment
J’éprouve vous réchauffant quelque raidissement
Sentez vous, vous touchant, ma changeante nature
Proposant à vos sens une candidature

Nous pourrions hors du froid sans trop vous découvrir
Trouver quelques moyens de ne pas refroidir
Et même d’enchanter cette nuit ou Éole
Effraya votre corps qui maintenant s’affole.
Sentez ce doux toucher explorant votre corps
Sollicitant la joie d’obtenir votre accord
Je sens bien que la peur en s’éloignant de vous
De mon inquisition vous fit prendre le goût.

Monsieur vos mains sont douces, il me semble avoir lu
Que les baisers savants ne sont pas superflus
Et que la gourmandise affinant le projet
La rose d’avidités peut devenir l’objet
Osez je vous en prie évitons que revienne
Cette terreur du vent qui hélas fut mienne
Et soyez progressif, à la plus vive ardeur
Je préfère du temps l’ascendante douceur.

Ainsi pour éviter le vent et ses tracas
Il varièrent les jeux plaisants et délicats
Et selon les envies de leur imaginaire
La météo les fit classiques ou téméraires
Mais le grand classicisme ayant souvent raison
Ils ne récidivèrent que les simples façons
Et son corps désirant enfin quelques repos
Il s’offrit galamment en restant sur le dos.

La dame depuis ce jour vient à la moindre brise
Demander au voisin une tendre reprise
Qui relisant beaucoup les pages licencieuses
S’applique à proposer des poses délicieuses
Mais petit à petit ayant leur préférence
La variété s’enfuit et reste l’excellence.
Le vent ne soufflant pas toujours assidûment
La dame dut rechercher de nouveaux arguments.

Alors la météo usant de mots abscons
D’un long vocabulaire lui montra les façons
Et elle put choisir de la petite tornade
Aux tsunamis gloutons des désirs en parade
Et profitant du temps quel qu’en soit les ardeurs
Occuper son amant à faire son bonheur
Hélas sous-estimant une virile usure
Elle dut échelonner ses avides luxures.



 
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21 Octobre 2018
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#2
Éprise de bise Éole l’affole


C’était pendant l’horreur d’une profonde nuit
Le vent dans les volets faisait un triste bruit
Ma voisine Léone atteinte par la peur
Vint frapper à ma porte sur le coup des deux heures
Monsieur la fin du monde commence maintenant !
Mais non ce n’est qu’un vent quelque peu surprenant
Nous vîmes déjà pire et les pêcheurs bretons
Reçoivent sans terreur semblables aquilons


Mais vous devenez bleu la froidure vous attaque
Être trop peu vêtue va vous rendre patraque
Venez vous mettre sous cette ample couverture
Sa laine bénéfique absorbe la froidure
Et vous y rejoignant j’userai de moyens
Vous offrant la chaleur de plaisirs mitoyens
L’usage bienveillant de la proximité
Saura atténuer votre frilosité .


O rage o désespoir o oubli ennemi
Je n’ai qu’un rien léger sur mon académie
Me dit Léone dont je deviens la bouillotte
Vous me croirez, voisin, impudique ou idiote
Madame mes idées sont autres en ce moment
J’éprouve vous réchauffant quelque raidissement
Sentez vous, vous touchant, ma changeante nature
Proposant à vos sens une candidature


Nous pourrions hors du froid sans trop vous découvrir
Trouver quelques moyens de ne pas refroidir
Et même d’enchanter cette nuit ou Éole
Effraya votre corps qui maintenant s’affole.
Sentez ce doux toucher explorant votre corps
Sollicitant la joie d’obtenir votre accord
Je sens bien que la peur en s’éloignant de vous
De mon inquisition vous fit prendre le goût.


Monsieur vos mains sont douces, il me semble avoir lu
Que les baisers savants ne sont pas superflus
Et que la gourmandise affinant le projet
La rose d’avidités peut devenir l’objet
Osez je vous en prie évitons que revienne
Cette terreur du vent qui hélas fut mienne
Et soyez progressif, à la plus vive ardeur
Je préfère du temps l’ascendante douceur.


Ainsi pour éviter le vent et ses tracas
Il varièrent les jeux plaisants et délicats
Et selon les envies de leur imaginaire
La météo les fit classiques ou téméraires
Mais le grand classicisme ayant souvent raison
Ils ne récidivèrent que les simples façons
Et son corps désirant enfin quelques repos
Il s’offrit galamment en restant sur le dos.


La dame depuis ce jour vient à la moindre brise
Demander au voisin une tendre reprise
Qui relisant beaucoup les pages licencieuses
S’applique à proposer des poses délicieuses
Mais petit à petit ayant leur préférence
La variété s’enfuit et reste l’excellence.
Le vent ne soufflant pas toujours assidûment
La dame dut rechercher de nouveaux arguments.


Alors la météo usant de mots abscons
D’un long vocabulaire lui montra les façons
Et elle put choisir de la petite tornade
Aux tsunamis gloutons des désirs en parade
Et profitant du temps quel qu’en soit les ardeurs
Occuper son amant à faire son bonheur
Hélas sous-estimant une virile usure
Elle dut échelonner ses avides luxures.
Une belle lecture vraiment appréciée
Gaby
 

Moïse Wolff

Modérateur
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29 Octobre 2018
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#3
Vive le vent cher Peniculo !
Ce poème est une friandise, sincère bravo et merci de ce "sa vent" partage !
 
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#5
J'adore ce poème très coquin qui respire de savoir vivre. Sur ce thème je pense à la chanson "l'orage" de Georges Brassens.
 
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