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Et depuis quatre-vingt ils gouvernent en vain
Monsieur le président
J’ai bien lu votre lettre
Regorgeant de peut-être
À rien ne répondant.
Je l’ai lue sans surseoir.
Dit-elle de façon claire
Pourquoi le populaire
N’a plus en vous d’espoir ?
Monsieur le président
De l’état les affaires
Ruinent le prolétaire
Nous somme décadents
Et sans vous irriter
Il faut que je vous dise
Que celui qui méprise
N’a point d’utilité.
Depuis maintes années
La vie devient austère
Il faut payer se taire
Et aider ses enfants
La France a tant souffert
des impôts qui la plombe
Que c’est un pays d’ombre
Qui n’a que des revers
Le peuple est prisonnier
Dans un carcan infâme
L’économie en drame
Ne sait plus progresser
Et par un vil destin
L’argent ferme sa porte
Au petit qui s’emporte
Les grands sont en festin.
Il faudrait que la vie
Soit en juste balance
Que la justice en France
Ne soit pas asservie
Ne serait-il pas sage
D’avoir la vérité
Sur l’argent récolté
Et ses divers usages
Car en récompensant
Sans des mots inutiles
Les labeurs difficiles
Vous seriez président
Mieux payer est une arme
Qui peut sortir du rouge
La colère qui bouge
Et éviter des larmes
Et puis souvenez-vous
Qu’en pays sans frontière
Sans simple barrières
On n’est pas bien chez nous
Soyez un peu concret
Il faudra donc répondre
Les questions en nombre
N’ont pas grand intérêt
Commençons par savoir
Tout le train de l’état
Même si le délicat
Est gardé dans le noir.
Soyons démocratiques
Mais en juste mesure
L’impôt devient usure
Si l’état est inique.
Monsieur le président
Si vous voulez durer
Sachez-vous entourer
De gens très compétents
Gouverner solitaire
N’est plus très à la mode
Il faut une méthode
Pour élus solidaires
Le vote devenant
Un jour obligatoire
Nous dirait mieux l’histoire
D’un peuple entreprenant.
Monsieur le Président
Ayez de la prudence
Et comprenez la France
Celle qui a peu d’argent.
Monsieur le président
J’ai bien lu votre lettre
Regorgeant de peut-être
À rien ne répondant.
Je l’ai lue sans surseoir.
Dit-elle de façon claire
Pourquoi le populaire
N’a plus en vous d’espoir ?
Monsieur le président
De l’état les affaires
Ruinent le prolétaire
Nous somme décadents
Et sans vous irriter
Il faut que je vous dise
Que celui qui méprise
N’a point d’utilité.
Depuis maintes années
La vie devient austère
Il faut payer se taire
Et aider ses enfants
La France a tant souffert
des impôts qui la plombe
Que c’est un pays d’ombre
Qui n’a que des revers
Le peuple est prisonnier
Dans un carcan infâme
L’économie en drame
Ne sait plus progresser
Et par un vil destin
L’argent ferme sa porte
Au petit qui s’emporte
Les grands sont en festin.
Il faudrait que la vie
Soit en juste balance
Que la justice en France
Ne soit pas asservie
Ne serait-il pas sage
D’avoir la vérité
Sur l’argent récolté
Et ses divers usages
Car en récompensant
Sans des mots inutiles
Les labeurs difficiles
Vous seriez président
Mieux payer est une arme
Qui peut sortir du rouge
La colère qui bouge
Et éviter des larmes
Et puis souvenez-vous
Qu’en pays sans frontière
Sans simple barrières
On n’est pas bien chez nous
Soyez un peu concret
Il faudra donc répondre
Les questions en nombre
N’ont pas grand intérêt
Commençons par savoir
Tout le train de l’état
Même si le délicat
Est gardé dans le noir.
Soyons démocratiques
Mais en juste mesure
L’impôt devient usure
Si l’état est inique.
Monsieur le président
Si vous voulez durer
Sachez-vous entourer
De gens très compétents
Gouverner solitaire
N’est plus très à la mode
Il faut une méthode
Pour élus solidaires
Le vote devenant
Un jour obligatoire
Nous dirait mieux l’histoire
D’un peuple entreprenant.
Monsieur le Président
Ayez de la prudence
Et comprenez la France
Celle qui a peu d’argent.
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