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Et le temps ... et le temps
Le temps a fait son œuvre sur ce visage lisse
Pas à pas lentement il a creusé sillon
L’horloge et les aiguilles en quelques tours de vices
Ont fini de durcir encore un peu le ton
Pas à pas lentement il a creusé sillon
L’horloge et les aiguilles en quelques tours de vices
Ont fini de durcir encore un peu le ton
Combien de damoiseaux t’ont mangé dans la main
Et de messieurs charmants que tu as fait souffrir
Pour un regard de toi, toi qui ne donnais rien
O chimérique amour qui les a fait blêmir
Et de messieurs charmants que tu as fait souffrir
Pour un regard de toi, toi qui ne donnais rien
O chimérique amour qui les a fait blêmir
Prisonniers de tes charmes ils se sont naufragés
Assoiffés et gourmands des plis de ton corsage
Ils étaient fous de toi à vouloir s’en damner
Entre amants de Vérone et amours de passage
Assoiffés et gourmands des plis de ton corsage
Ils étaient fous de toi à vouloir s’en damner
Entre amants de Vérone et amours de passage
Toi qui fut solennelle en ta beauté suprême
Cruelle, parfois méchante à te croire éternelle
Te voilà délaissée malgré toutes les crèmes
Le printemps ne dure bien qu’un vol d’hirondelle
Cruelle, parfois méchante à te croire éternelle
Te voilà délaissée malgré toutes les crèmes
Le printemps ne dure bien qu’un vol d’hirondelle
Tes parfums d’autrefois n’ont plus guère de saveur
O doux temps béni qui flattait tes appâts
Rien n ‘y fera jamais ni tes craintes, ni tes pleurs
Adieu éclats divins vous voilà au trépas
O doux temps béni qui flattait tes appâts
Rien n ‘y fera jamais ni tes craintes, ni tes pleurs
Adieu éclats divins vous voilà au trépas
Z. (6/06/09)