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Poème Et les vents de Chronos n’effacent jamais tout...

Peniculo

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#1
Et les vents de Chronos n’effacent jamais tout...


Ce fut dans l’ascenseur que je croisai Ursule
Dont la proximité eut un effet plaisant
Elle me proposa un instant apaisant
Un thé étant prétexte à un conciliabule.

La théorie n’étant qu’un simple préambule
Elle m’initia aux actes bienfaisants
Découvrant de son art le coté complaisant
Je sortis bien moins sot de ses conciliabules.

Or son doux voisinage étant très formateur
Le thé de dame Ursule apaisa mon ardeur
Et assez fréquemment je lui rendis visite

La dame ayant trouvé par suite un riche amant
À mes assiduités ne donna plus de suite
J’en garde néanmoins un souvenir charmant.


Puis ce fut en vacances que la plage m’offrit
Un intérêt soudain pour une Léontine
À laquelle je prêtais quelques fois ma cabine
Pour passer son maillot petit mais hors de prix.

Un orage maussade un matin nous surprit
L’abri fit nos natures éminemment voisines
Et comme la météo l’avait rendue câline
Nous eûmes pour la pluie qu’un prolongé mépris.

Léontine inventive exploitant mon adresse
Compléta mes lacunes de diverses caresses
Afin de m’exprimer plus efficacement

Je découvris alors par ses enseignements
Qu’apprendre est un besoin qui n’a jamais de cesse
Et la remerciai de ses doux sentiments.


Hélas le temps n’ayant pas la moindre clémence
Les doux comportements faiblirent avec les ans
Le corps a des vertus qui vont s’amenuisant
Bien que l’amour m’offrit la tendre appartenance.

La passion soudaine est une exubérance
Dont les jeunes élans font de grands monuments
Des échanges d’amour sont le prolongement
De ces intensités que forge l’espérance.

N’ayant qu’une seule muse inspirant mes désirs
Les folies de jeunesse eurent pour s’assouvir
Tout le temps nécessaire aux durables ivresses.

Mais le temps rarement conserve les caresses
Emportant les amants au sommet du plaisir
Les étreintes plus rares se changent en tendresse.




































































 

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