Hors ligne
Et si tu voyais mes larmes couler
Si tu entendais ma voix enrouée
Mes mains vieillies, par tant de souffrances
Ma peau flétrie, par tant d’espérances
La vie est une grande respiration
Qu’il ne faut surtout pas interrompre
Nos gestes élégants sans exception
Nos paroles charmantes sans corrompre
J’ai frappé fort à la porte du temps
Pour qu’il me laisse mes rêves d’enfant
J’ai crié fort dans le sens du vent
Pour qu’il me laisse mes rêves d’avant
Tu es mes nuits, tu es mon insomnie
Moi le rebelle, l’indocile l’Insoumis
Tout près de toi, je me suis endormie
Sereinement hors de tous les conflits
Nous regardions vers ce bel horizon
Pour y trouver ce que nous cherchions
De mes doigts je touche ton visage
Un soleil se couche sur le rivage
J’ai frappé fort à la porte du temps
Pour qu’il me laisse mes rêves d’enfant
J’ai crié fort dans le sens du vent
Pour qu’il me laisse mes rêves d’avant
Les frissons m’ont envahies
Comme un millier de confettis
Ma main a rejoint la tienne
Comme si elle était mienne
Croirais-tu à la douceur ?
Nos gestes sans rancœur ?
Nos pensées à venir ?
Nos beaux jours sans ciel gris ?
J’ai frappé fort à la porte du temps
Pour qu’il me laisse mes rêves d’enfant
J’ai crié fort dans le sens du vent
Pour qu’il me laisse mes rêves d’avant
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