Poème Étrange souvenir

Avant, les paupières se fermaient
Chaque nuit des couleurs et des formes
Sous le rideau noir se dessinaient
La tendresse était malade, c'était la norme

Mais il y avait la vielle voisine
Juste en face du pallier sinistre
Qui nous offrait tout le temps de fines
Et colorées sucreries. Mais diable la montre

Du temps fit qu'aujourd'hui, elle est morte.
Et ses cendres, je ne sais où elles sont.
Je ne fêtais pas halloween, mais à sa porte
J'aimais frapper, car elle avait toujours des bonbons

Je n'ai pas pleuré son absence, son décès
Je n'étais pas triste, vide ou avide
Sûrement étais-je trop jeune pour aimer
Seulement, le paquet de chewing-gum acide

Jamais ne ne l'oublierai. Et son visage
Je ne veux pas, mais il s'estompe. Je ne le reconnaîtrais pas
Pas comme le merveilleux paysage
De la mer à des jours et des jours de moi

Trés émouvant votre joli poème qui nous rappelle qu'on a existé...Merci JC Dominé

Jolis souvenirs qui venait en son temps égayer un peu votre enfance. Un peu de douceur d'attention venant de l'extérieur d'une vieille dame plus ou moins anonyme sans doute en recherche elle aussi de contacte de tendresse de chaleur.
Beaucoup d'émotion et de nostalgie d'un instant qui vous rendait plus joyeux


Merci l ami pour ce texte émouvant et touchant.

Amitiés