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Poème Fable exagératrice, à la triple morale

Peniculo

Maître poète
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#1
Fable exagératrice, à la triple morale


Un garçon qui avait séduit une jeunesse,
Ayant de jolis seins et de superbes fesses,
Avait un rendez-vous pour plaire à la volage
Qui lui avait promis son tendre pucelage.
La charmante habitait un immeuble cossu
Qui d’ascenseur était, par malheur, dépourvu.
Il s’y présenta donc avec sa passion.
La concierge en voyant sa disposition
Tira dans sa cuisine à titre préalable
De l’engin érigé une action agréable
Et lui dit cher monsieur je prélève un péage
Doublez donc, je vous prie, votre plaisant hommage.

Mais dès qu’il atteignit l’étage supérieur
Sans avoir altéré sa première vigueur.
Une aimable personne à l’aspect sympathique
Le fit entrer chez elle pour un séjour lubrique,
Le préparant si bien, qu’il satisfit beaucoup
La dame se plaçant assise sur ses genoux.
Mais elle voulut aussi prolonger l’aventure
Et prit d’une levrette la charmante posture.
Il goûta à nouveau ses charmes accueillants
En exauçant ses vœux sans perdre un seul instant.
En montant au deuxième un livreur de pizza
Lui demanda de l’aide, il avait un tracas,

Une belle en sandwich désirait être prise
Il fallait être deux pour risquer l’entreprise.
Il conservait encore une belle énergie
Et laissa au livreur le côté rebondi.
Puis le premier assaut ayant plu au trio
Ils changèrent de côté et tels des toreros
Ils estoquèrent la dame de si belle façon
Qu’on l’entendit crier dans toute la maison.
Au troisième une dame qui cirait son parquet
Étant à quatre pattes lui dit je vous permets
De m’accorder, monsieur, une courte action
Je reste cependant dans cette position

Et si la joie me vient de votre performance
Vous mettant sur le dos j’aurai l’outrecuidance
D’aller vous chevaucher usant de mes efforts
Cette rigidité que vous avez encor.
Ce qui fut dit fut fait, le garçon mollissant
Dit : deux étages en plus, serais-je suffisant.
Car cet immeuble là abrite des voraces
Qui pour la bagatelle ont toutes les audaces.
Il monta prudemment au quatrième étage
Rencontra des jumelles affamées et sauvages
Qui tirèrent de lui des satisfactions
Variant la cadence et les positions

Qu’elles le laissèrent éteint sans la moindre raideur.
Puis elles le réveillèrent de buccales ardeurs
Pour qu’il puisse honorer une fois ou bien deux
La belle du dessus patientant de son mieux.
Le surentrainement fatigue le sportif
Et il se ressentait d’étages successifs.
Enfin il arriva au niveau attendu
Par la gente pucelle, il ne fut pas reçu,
Car ce fut sa maman qui lui dit montrez-moi
Tout ce que vous savez pour donner de la joie
Aux endroits féminins qu’honorent les amants.
Offrez vous à mon corps et soyez convainquant

Vous pourrez par la suite dépuceler ma fille
Que l’attente du jeu chaque nuit émoustille.
Je connais mes voisines elles ont été vivaces
Elles épuisent souvent de leurs excès voraces,
Mais je connais à fond les indiennes caresses
Qui sans perdre de temps raffermissent et redressent.
Préparé par la dame avec dextérité
Il put encore deux fois pourvoir à satiété
Le chemin dévorant de son anatomie
Il eut de grands bonheurs mais termina flapi.
Quand à la fin il put s’occuper de la fille
Il ne put présenter qu’une molle brindille.

La vigueur initiale de son superbe cierge
Avait déjà faibli lutinant la concierge
Et les étages montés lui prirent tant d’efforts
Qu’il avait peu à peu épuisé son ressort.
Alors oralement il sut bien s’excuser,
Disant venez chez moi vous faire déflorer
Cet immeuble est malsain l’absence d’ascenseur
Expose bien des mâles à perdre leur vigueur.
Je vous attends demain après un long repos
Je n’aurai à gérer que votre libido
Et pourrai m’occuper de vote joli cul
Loin de l’avidité des étages du dessus.

Moralités :

Soyez prudents, messieurs, les concierges volages
Peuvent, à l’occasion, exiger des péages.

À trop vouloir donner on diminue l’envie,
Tant va chose à la dame qu’à la fin elle mollit.

Les paroxysmes doux et les apothéoses

S’obtiennent loin de tout dans une chambre close.
 

chessmec

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#2
Superbe en tout point ! Merci de cette belle fable délicieusement contée ;)
 
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