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Du square, aussi délabré que mes certitudes,
J'observais la fermeture de la taverne
Où je m'étais enivré, le moral en berne.
Pour marcher, une cigarette : l'habitude ...
A peine le briquet retiré de ma poche
Que l'unique arbre du lieu me fit une approche :
Racines à l'air, il m'encercla avec ses branches ;
L'écorce se mut, hideuse bouche à voix franche :
"Mon bois est sec, n'est-ce pas ? Alors, brûlez-moi !
La corde du dépressif, l'urine du chien,
Les attouchements du poète ... Sauvez-moi !"
Je fus solidaire mais, de mon zippo, rien.
Le hêtre ne m'offrit plus aucune attention.
Restait la peur, qui me bénit le pantalon.
J'observais la fermeture de la taverne
Où je m'étais enivré, le moral en berne.
Pour marcher, une cigarette : l'habitude ...
A peine le briquet retiré de ma poche
Que l'unique arbre du lieu me fit une approche :
Racines à l'air, il m'encercla avec ses branches ;
L'écorce se mut, hideuse bouche à voix franche :
"Mon bois est sec, n'est-ce pas ? Alors, brûlez-moi !
La corde du dépressif, l'urine du chien,
Les attouchements du poète ... Sauvez-moi !"
Je fus solidaire mais, de mon zippo, rien.
Le hêtre ne m'offrit plus aucune attention.
Restait la peur, qui me bénit le pantalon.