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Faisons un peu le point sur "mes formes poétiques "
J’aurais pompé la chose sur Google m’a-t-on dit
Ah non ! à ce média je ne fais pas crédit !
Il ne faut pas penser que Google est un dieu
On y trouve de tout si l’on est curieux
Mais il n’est autre chose qu’un tiroir à fatras
J’évite ses plagiats et ses agglomérats
J’avais pour des raisons qui me sont personnelles
Classé de vielles notes gisant en ribambelles
Dans des cahiers portant des poussières chenues
Le chiffon n’ayant pas ôté ces malvenues
On m’avait demandé de parler de poèmes
Bien que je n’en ai pas de connaissances extrêmes
J’ai pioché mes écrits en cherchant comment faire
Pour tirer au plus court un flot excédentaire.
Je voulais épargner le tout de chaque forme
Le travail eut été épuisant tant qu’énorme
Et je ne pris alors que des sélections
Apportant des lueurs à quelques questions
Il y a des emprunts évitant de courir
Dans des dicos divers quand part le souvenir
Si vous êtes savants la chose est inutile
Mais en cas d’un oubli y puiser est facile.
Mais Google n’est pour rien dans ce brin de culture
Quand de l’informatique on n’avait encore cure
Des hommes de talents avaient déjà listé
Les formes ayant au temps amplement résisté.
Un de mes professeurs fit en cinquante deux
Le début d’un travail bien long mais valeureux
À notre langue prenant la beauté poétique
Il fit de ses valeurs un tableau historique.
Préfaçant maints ouvrages que la Pléiade honore
Il piedestalisait ce que l’esprit adore
Et ignorant Google et son flux mercenaire
Il resta anonyme bien qu’il fut exemplaire.
Donc quand on vint me dire que je copie Google
En listant les poèmes on se fout de ma gueule.
Je n’ai pas recensé les formes poétiques
Pour avoir le Nobel du simplet anémique
Et se grand marabout qui se défiscalise
En cachant les gros œufs de sa grande entreprise
Dans d’obscures cassettes hors de l’impôt français
Ne détient pas le tout des enseignants accès.
Enfin pour cumuler quelques savoirs notables
J’obtins sur du papier des exemples durables.
Craignant que l’électron un jour en R T T
Vienne frapper mon ordi d’une vaste cécité.
On n’invente jamais, on peut selon les cas
Retrouver ce qui fut l’objet de nos tracas
Il suffit au cerveau de poursuivre l’effort
Pour que divers bateaux s’amarrent au même port
Et si je suis utile à quelques curieux
Ce sera sans Google et ce sera tant mieux.
Moralité 1
G ageons que le savoir qui enchante l’esprit
O blige à consulter tout ce qui est écrit
O ublions l’électron et son lâche esclavage
G rignotant de l’humain le vénérable ouvrage
L aissons-nous cultiver par des livres encrés
E n fuyant les sorciers qui les ont massacrés.
Moralité 2
Je continuerai donc mes formes poétiques
En tranches découpées selon votre logique
Si vous n’avez pour elles pas le moindre penchant
Rien ne vous contraindra à moissonner mon champ.
Moralité 3
Les chiens à boa la caravane serpente….
J’aurais pompé la chose sur Google m’a-t-on dit
Ah non ! à ce média je ne fais pas crédit !
Il ne faut pas penser que Google est un dieu
On y trouve de tout si l’on est curieux
Mais il n’est autre chose qu’un tiroir à fatras
J’évite ses plagiats et ses agglomérats
J’avais pour des raisons qui me sont personnelles
Classé de vielles notes gisant en ribambelles
Dans des cahiers portant des poussières chenues
Le chiffon n’ayant pas ôté ces malvenues
On m’avait demandé de parler de poèmes
Bien que je n’en ai pas de connaissances extrêmes
J’ai pioché mes écrits en cherchant comment faire
Pour tirer au plus court un flot excédentaire.
Je voulais épargner le tout de chaque forme
Le travail eut été épuisant tant qu’énorme
Et je ne pris alors que des sélections
Apportant des lueurs à quelques questions
Il y a des emprunts évitant de courir
Dans des dicos divers quand part le souvenir
Si vous êtes savants la chose est inutile
Mais en cas d’un oubli y puiser est facile.
Mais Google n’est pour rien dans ce brin de culture
Quand de l’informatique on n’avait encore cure
Des hommes de talents avaient déjà listé
Les formes ayant au temps amplement résisté.
Un de mes professeurs fit en cinquante deux
Le début d’un travail bien long mais valeureux
À notre langue prenant la beauté poétique
Il fit de ses valeurs un tableau historique.
Préfaçant maints ouvrages que la Pléiade honore
Il piedestalisait ce que l’esprit adore
Et ignorant Google et son flux mercenaire
Il resta anonyme bien qu’il fut exemplaire.
Donc quand on vint me dire que je copie Google
En listant les poèmes on se fout de ma gueule.
Je n’ai pas recensé les formes poétiques
Pour avoir le Nobel du simplet anémique
Et se grand marabout qui se défiscalise
En cachant les gros œufs de sa grande entreprise
Dans d’obscures cassettes hors de l’impôt français
Ne détient pas le tout des enseignants accès.
Enfin pour cumuler quelques savoirs notables
J’obtins sur du papier des exemples durables.
Craignant que l’électron un jour en R T T
Vienne frapper mon ordi d’une vaste cécité.
On n’invente jamais, on peut selon les cas
Retrouver ce qui fut l’objet de nos tracas
Il suffit au cerveau de poursuivre l’effort
Pour que divers bateaux s’amarrent au même port
Et si je suis utile à quelques curieux
Ce sera sans Google et ce sera tant mieux.
Moralité 1
G ageons que le savoir qui enchante l’esprit
O blige à consulter tout ce qui est écrit
O ublions l’électron et son lâche esclavage
G rignotant de l’humain le vénérable ouvrage
L aissons-nous cultiver par des livres encrés
E n fuyant les sorciers qui les ont massacrés.
Moralité 2
Je continuerai donc mes formes poétiques
En tranches découpées selon votre logique
Si vous n’avez pour elles pas le moindre penchant
Rien ne vous contraindra à moissonner mon champ.
Moralité 3
Les chiens à boa la caravane serpente….