I
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Je vois en toi, sublime femme,
l'autre monde, au plus chaud de ta vie,
celui moins sombre que l'antre
où se tapissent tes souffrances.
Mes mains je te donne pour toutes tes fêlures,
mes mots si vains pour crever l'eau
qui gonfle tes paupières,
moissonneurs de tous tes chagrins
dans les instants où tu reviens au monde.
Je vois en toi, femme courage,
toute la force possible de l'humain
dans son odyssée de douleurs.
Laisse moi caresser encore tes cheveux en drapeau
et prolonger ta quiétude étrange
Le jour où un peu je te ressemblerai
je commencerai à avoir un coeur
l'autre monde, au plus chaud de ta vie,
celui moins sombre que l'antre
où se tapissent tes souffrances.
Mes mains je te donne pour toutes tes fêlures,
mes mots si vains pour crever l'eau
qui gonfle tes paupières,
moissonneurs de tous tes chagrins
dans les instants où tu reviens au monde.
Je vois en toi, femme courage,
toute la force possible de l'humain
dans son odyssée de douleurs.
Laisse moi caresser encore tes cheveux en drapeau
et prolonger ta quiétude étrange
Le jour où un peu je te ressemblerai
je commencerai à avoir un coeur