Hors ligne
Un texte écrit y a longtemps, influencée à l'époque par une histoire d'homicide conjugal.
Qui m'avait remué ébranlé dans ma position vis à vis de la peine de mort, et la détresse absolue de ces femmes vulnérables et fragiles sans soutien véritable...
Femmes battues
Il me disais toujours, vouloir que mon bonheur
Par amour j'y ai cru, aujourd'hui je regrette
J'ai tant de fois pliée sous les coups, la douleur
Tant de fois espérer, que bientôt ça s'arrête.
Et j'ai vécu l'enfer, il me terrorisait
Il suffisait d'un rien pour le mettre en colère
Coups de poings coups de pieds alors, il m'infligeait
Disant: " C'est de ta faute! " et qu'il devait le faire.
J'aurai dû me sauver et ne pas revenir
Il m'a promis, juré ne plus jamais me battre
Je l'ai cru, je l'aimais, mais il savait bonnir
Et une fois de plus m'a battu comme plâtre
Lorsqu'il s'est endormi, j'ai pris son pistolet
Et j'ai tiré, tiré, mis fin à sa violence
Puis à la police j'ai été me livrer
Condamnée à dix ans telle fut la sentence...
Aujourd'hui même si, derrière les barreaux
A purger ma peine; je me sens délivrée
De cette vie avant, sous les coups d'un bourreau.
Je recommence à vivre et me sent libérée.
Ne fais pas comme moi, à cause d'un fendard
Je me suis fait justice, en vivant dans la crainte
A vous qui subissez, avant qu'il soit trop tard
Fuyez alors très vite, allez déposer plainte.
Qui m'avait remué ébranlé dans ma position vis à vis de la peine de mort, et la détresse absolue de ces femmes vulnérables et fragiles sans soutien véritable...
Femmes battues
Il me disais toujours, vouloir que mon bonheur
Par amour j'y ai cru, aujourd'hui je regrette
J'ai tant de fois pliée sous les coups, la douleur
Tant de fois espérer, que bientôt ça s'arrête.
Et j'ai vécu l'enfer, il me terrorisait
Il suffisait d'un rien pour le mettre en colère
Coups de poings coups de pieds alors, il m'infligeait
Disant: " C'est de ta faute! " et qu'il devait le faire.
J'aurai dû me sauver et ne pas revenir
Il m'a promis, juré ne plus jamais me battre
Je l'ai cru, je l'aimais, mais il savait bonnir
Et une fois de plus m'a battu comme plâtre
Lorsqu'il s'est endormi, j'ai pris son pistolet
Et j'ai tiré, tiré, mis fin à sa violence
Puis à la police j'ai été me livrer
Condamnée à dix ans telle fut la sentence...
Aujourd'hui même si, derrière les barreaux
A purger ma peine; je me sens délivrée
De cette vie avant, sous les coups d'un bourreau.
Je recommence à vivre et me sent libérée.
Ne fais pas comme moi, à cause d'un fendard
Je me suis fait justice, en vivant dans la crainte
A vous qui subissez, avant qu'il soit trop tard
Fuyez alors très vite, allez déposer plainte.