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Je me souviens d'un jour, ou bien était-ce un soir
C'était dans la pénombre où nos corps ont dansé
Sur les notes d'un slow, nous nous étions frôlés
Balançant le désir, de nos reins et du dos
Dans l'écrin d'un regard scintillait cette fièvre
Le troublant d'un baiser à la rougeur des lèvres
Submergeant d'eau salée la saveur des envies
En ces jeux interdits où nous voulions naufrage
Il s'agit d'un autre age, une autre mélodie
Où tes seins palpitaient sous les plis d'un corsage
Aréoles rosées, silhouettes peu sages
Érotique message à l'emblème dressée
Mon envie s'est glissée, sous le tissé froissage
Au velours de tes champs, à l'ourlet de ta peau
Poursuivant un mirage, effleurant son parcours
Libérant les oiseaux de tes frissons en cage
Voyage, explorateur, j'étais l'aventurier
D'une chaleur montant des brumes d'un plaisir
Nous allions sur les toits, de l'ivresse, au vertige
Nouveaux conquistadors, de sensations, d'émois
Nous étions affamés de ces fruits du mystère
En déchirions la chair, y plantant nos années
Aspirant tout le jus et débridant nos soifs
Libérant de l'agrafe et soupirs et vertus
Était-ce un mois de mai ? C'était les plus beaux jours
Une fleur de toujours au fond de nos mémoires
Dans l'éclat d'un miroir où fléchissaient nos corps
J'ai cueilli dans tes yeux l'aurore d'un bleuet
01/2014
C'était dans la pénombre où nos corps ont dansé
Sur les notes d'un slow, nous nous étions frôlés
Balançant le désir, de nos reins et du dos
Dans l'écrin d'un regard scintillait cette fièvre
Le troublant d'un baiser à la rougeur des lèvres
Submergeant d'eau salée la saveur des envies
En ces jeux interdits où nous voulions naufrage
Il s'agit d'un autre age, une autre mélodie
Où tes seins palpitaient sous les plis d'un corsage
Aréoles rosées, silhouettes peu sages
Érotique message à l'emblème dressée
Mon envie s'est glissée, sous le tissé froissage
Au velours de tes champs, à l'ourlet de ta peau
Poursuivant un mirage, effleurant son parcours
Libérant les oiseaux de tes frissons en cage
Voyage, explorateur, j'étais l'aventurier
D'une chaleur montant des brumes d'un plaisir
Nous allions sur les toits, de l'ivresse, au vertige
Nouveaux conquistadors, de sensations, d'émois
Nous étions affamés de ces fruits du mystère
En déchirions la chair, y plantant nos années
Aspirant tout le jus et débridant nos soifs
Libérant de l'agrafe et soupirs et vertus
Était-ce un mois de mai ? C'était les plus beaux jours
Une fleur de toujours au fond de nos mémoires
Dans l'éclat d'un miroir où fléchissaient nos corps
J'ai cueilli dans tes yeux l'aurore d'un bleuet
01/2014