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Histoire féline.
Lydia était timide Édouard l’était aussi
Leurs rapports étaient faits de simple politesse
Souriant sans excès mais toujours très poli
Il aurait bien aimé lui parler de tendresse.
Une chatte s’en vint chez Lydia par hasard
Elle se fit adopter paraissant solitaire
Le soyeux animal reçu avec égard,
De sa maitresse fut l’amie complémentaire.
Parfois Reine venait (c’est le nom du félin)
Passant par le balcon se faire un peu câline
Se frotter aux caresses de ce gentil voisin
Édouard appréciait sa douce indiscipline
Lydia la mélomane écoutait l’opéra
La chatte n’aimant pas les hautes tessitures
Allait chez le voisin, loin de la Traviata,
Qui préférait du jazz les dansantes mesures.
Reine sut intriguer pour mélanger les styles
Lydia vint découvrir Ellington et Basie
Edouard pour l’opéra eut l’écoute docile
La belle de tempos eut l’oreille ravie.
Il gela à pierre fendre en un hiver si dur
Que les deux amoureux de délices sonores
Réchauffèrent peu à peu un sentiment si pur
Qu’il compta dans ses yeux quelques étoiles d’or
Il gela à cœur fendre et l’inclination
D’Édouard et de Lydia devint incandescence
Il lui parla d’amour rima sa passion
Lui dit qu’il ne pouvait vivre sans sa présence
Il gela à corps fendre et Lydia sensuelle
Céda au doux désir qu’Édouard manifesta
L’hiver se fit ardent une douceur charnelle
À l’harmonie mêla des plaisirs délicats.
Cupidon ayant fait son œuvre coutumière
Le bonheur s’installa sur ces cœurs réunis
Mais Reine disparut, la chatte rancunière
Aurait-elle détesté l’amour de ses amis ?
On me conta alors que cette féline-là
Etait tant fée que chat, les deux sont conciliables,
Qu’elle savait des timides, briser le célibat
Et semer de l’amour en âmes favorables.
Elle avait l’art de mettre au cœur quelques griffures
Et ceux qui égarés sur les voies du destin
N’avaient pas découvert l’amoureuse aventure
Se trouvaient envoutés par le plaisant félin.
Lydia était timide Édouard l’était aussi
Leurs rapports étaient faits de simple politesse
Souriant sans excès mais toujours très poli
Il aurait bien aimé lui parler de tendresse.
Une chatte s’en vint chez Lydia par hasard
Elle se fit adopter paraissant solitaire
Le soyeux animal reçu avec égard,
De sa maitresse fut l’amie complémentaire.
Parfois Reine venait (c’est le nom du félin)
Passant par le balcon se faire un peu câline
Se frotter aux caresses de ce gentil voisin
Édouard appréciait sa douce indiscipline
Lydia la mélomane écoutait l’opéra
La chatte n’aimant pas les hautes tessitures
Allait chez le voisin, loin de la Traviata,
Qui préférait du jazz les dansantes mesures.
Reine sut intriguer pour mélanger les styles
Lydia vint découvrir Ellington et Basie
Edouard pour l’opéra eut l’écoute docile
La belle de tempos eut l’oreille ravie.
Il gela à pierre fendre en un hiver si dur
Que les deux amoureux de délices sonores
Réchauffèrent peu à peu un sentiment si pur
Qu’il compta dans ses yeux quelques étoiles d’or
Il gela à cœur fendre et l’inclination
D’Édouard et de Lydia devint incandescence
Il lui parla d’amour rima sa passion
Lui dit qu’il ne pouvait vivre sans sa présence
Il gela à corps fendre et Lydia sensuelle
Céda au doux désir qu’Édouard manifesta
L’hiver se fit ardent une douceur charnelle
À l’harmonie mêla des plaisirs délicats.
Cupidon ayant fait son œuvre coutumière
Le bonheur s’installa sur ces cœurs réunis
Mais Reine disparut, la chatte rancunière
Aurait-elle détesté l’amour de ses amis ?
On me conta alors que cette féline-là
Etait tant fée que chat, les deux sont conciliables,
Qu’elle savait des timides, briser le célibat
Et semer de l’amour en âmes favorables.
Elle avait l’art de mettre au cœur quelques griffures
Et ceux qui égarés sur les voies du destin
N’avaient pas découvert l’amoureuse aventure
Se trouvaient envoutés par le plaisant félin.