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Histoire qui serpente
Il était une fois une dame volage
Qui de son sadinet faisait un large usage
Afin de découvrir un amant optimal
Qui mènerait au ciel son désir animal.
Ayant fait des essais de diverses manières
Elle obtint d’un galant aux façons singulières
Un feu qui bien mené aboutit au partage
De l’intime bonheur plus puissant qu’un orage
il est vrai que, stratège, son tendre visiteur
Préférait à la hâte une habile lenteur
Et sans sophistiquer les choses par outrance
Il donnait aux détails la plus grande importance.
Alliant les caresses aux longues gourmandises
Il disposait la dame aux habiles surprises
Laissant croitre avec art le sensuel bonheur
Entrainant vers l’accord et ses tendres fureurs.
Il recevait alors dans l’ultime voyage
En retour une étreinte enserrant son hommage
Et se freinant encore autorisait la dame
À faire brûler son corps en éteignant sa flamme.
Bref la dame ravie en devint fort fidèle
Relançant du galant le délectable zèle
Et de nuits délectables en cinq à sept brulants
Elle savait exploiter ses sensuels talents.
Tout eut été sublime si un indien venant,
Un maharadja, se fit un jour entreprenant
Et étant cousu d’or, de diamants, de rubis
Il offrit à la dame un intérêt subit.
Ivre de ses richesses la belle tout d’abord
Au bonheur sensuel préféra l’homme en or
Mais lâchée quelquefois sur la route érotique
Elle avait des regrets de son amant magique.
Sentant l’attachement de la belle en partance
Le maharadja montra son immense opulence
Et d’herpétologie étant un grand fana
Il dit au bijoutier fais-moi donc un boa
Un serpent magnifique orné de pierreries
Un modèle étonnant même l'orfèvrerie
L'animal est en or et d’un fort bel aspect
C'était un beau sautoir inspirant le respect.
Le bijou il est vrai sortait de l’ordinaire
Sa valeur dépassait même l’imaginaire
Mais la belle privée de son plus tendre lien
Reprit l’ancien amant en plus de son indien.
L’amant avec plaisir reprit ses doux usages
Mais désirant savoir si elle était volage
Lui dit belle avez-vous ailleurs vagabondé
Mais non votre soupçon mon cher est infondé.
L’histoire fit une fable sur le vrai et le faux
Le mensonge devint un très vilain défaut
L’exemple fut repris dans tout enseignement
Car La belle au boa d’or ment c’est évident !
Il était une fois une dame volage
Qui de son sadinet faisait un large usage
Afin de découvrir un amant optimal
Qui mènerait au ciel son désir animal.
Ayant fait des essais de diverses manières
Elle obtint d’un galant aux façons singulières
Un feu qui bien mené aboutit au partage
De l’intime bonheur plus puissant qu’un orage
il est vrai que, stratège, son tendre visiteur
Préférait à la hâte une habile lenteur
Et sans sophistiquer les choses par outrance
Il donnait aux détails la plus grande importance.
Alliant les caresses aux longues gourmandises
Il disposait la dame aux habiles surprises
Laissant croitre avec art le sensuel bonheur
Entrainant vers l’accord et ses tendres fureurs.
Il recevait alors dans l’ultime voyage
En retour une étreinte enserrant son hommage
Et se freinant encore autorisait la dame
À faire brûler son corps en éteignant sa flamme.
Bref la dame ravie en devint fort fidèle
Relançant du galant le délectable zèle
Et de nuits délectables en cinq à sept brulants
Elle savait exploiter ses sensuels talents.
Tout eut été sublime si un indien venant,
Un maharadja, se fit un jour entreprenant
Et étant cousu d’or, de diamants, de rubis
Il offrit à la dame un intérêt subit.
Ivre de ses richesses la belle tout d’abord
Au bonheur sensuel préféra l’homme en or
Mais lâchée quelquefois sur la route érotique
Elle avait des regrets de son amant magique.
Sentant l’attachement de la belle en partance
Le maharadja montra son immense opulence
Et d’herpétologie étant un grand fana
Il dit au bijoutier fais-moi donc un boa
Un serpent magnifique orné de pierreries
Un modèle étonnant même l'orfèvrerie
L'animal est en or et d’un fort bel aspect
C'était un beau sautoir inspirant le respect.
Le bijou il est vrai sortait de l’ordinaire
Sa valeur dépassait même l’imaginaire
Mais la belle privée de son plus tendre lien
Reprit l’ancien amant en plus de son indien.
L’amant avec plaisir reprit ses doux usages
Mais désirant savoir si elle était volage
Lui dit belle avez-vous ailleurs vagabondé
Mais non votre soupçon mon cher est infondé.
L’histoire fit une fable sur le vrai et le faux
Le mensonge devint un très vilain défaut
L’exemple fut repris dans tout enseignement
Car La belle au boa d’or ment c’est évident !
