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Homo sapiens / Homo poeticus
Un éléphant une éléphante aimant danser,
Du tango argentin déclinaient les figures,
Osant maintes finesses et sachant nuancer.
Ils transpiraient un peu bien que sous les ramures.
La chaleur devenant quasi insupportable
Ils se rendirent alors au bord d’un doux ruisseau
Où l’onde sans soleil faisait plus supportable
Le climat de l’Afrique où il fait toujours beau.
Tentés par un tapis de plaisants nénuphars
Ils esquissèrent sur lui des figures si belles
Que Terpsichore ravie anima sa fanfare
Et que les spectateurs vinrent en ribambelles.
Un singe, humanoïde, ayant lu un peu trop
Clama qu’il était sot de croire aux pachydermes
Dansant sur ces fragiles et flottants végétaux.
Dire qu’ils ne sombraient pas n’était que balivernes.
On l’écouta un peu il connaissait Newton
La gravitation lui semblait explicable
Et sur des nénuphars si l’on mettait des tonnes
La nage salvatrice était inévitable.
Un autre prétendait que tout était possible.
Sur une toile d’araignée il avait vu
Un éléphant sportif, mais cependant sensible,
Donner, se balançant, un spectacle imprévu.
Le temps régla la chose et les singes se firent
Des homo "quelque chose" sapiens ou stupidus
La logique à certains parut seule suffire
Mais d’autres réclamèrent quelques clartés en plus.
D’un coté l’on avait de délicates têtes
Conservant des nuages un peu d’imaginaire
De l’autre on entassa ceux n’étant pas poètes
Prétendant la raison au bonheur nécessaire.
Passant par là, Pascal avoua sans attendre
Que l’imagination est folle du logis,
Qu’on ne saurait garder l’esprit ou le cœur tendre
Sans garder en pensée un soupçon de magie.
Il faut que l’on soit sage avec sobriété
Souffla Alceste un jour à l’excès de rigueur
Laissez aux éléphants la grande liberté
De se poétiser si là est leur bonheur !
Un éléphant une éléphante aimant danser,
Du tango argentin déclinaient les figures,
Osant maintes finesses et sachant nuancer.
Ils transpiraient un peu bien que sous les ramures.
La chaleur devenant quasi insupportable
Ils se rendirent alors au bord d’un doux ruisseau
Où l’onde sans soleil faisait plus supportable
Le climat de l’Afrique où il fait toujours beau.
Tentés par un tapis de plaisants nénuphars
Ils esquissèrent sur lui des figures si belles
Que Terpsichore ravie anima sa fanfare
Et que les spectateurs vinrent en ribambelles.
Un singe, humanoïde, ayant lu un peu trop
Clama qu’il était sot de croire aux pachydermes
Dansant sur ces fragiles et flottants végétaux.
Dire qu’ils ne sombraient pas n’était que balivernes.
On l’écouta un peu il connaissait Newton
La gravitation lui semblait explicable
Et sur des nénuphars si l’on mettait des tonnes
La nage salvatrice était inévitable.
Un autre prétendait que tout était possible.
Sur une toile d’araignée il avait vu
Un éléphant sportif, mais cependant sensible,
Donner, se balançant, un spectacle imprévu.
Le temps régla la chose et les singes se firent
Des homo "quelque chose" sapiens ou stupidus
La logique à certains parut seule suffire
Mais d’autres réclamèrent quelques clartés en plus.
D’un coté l’on avait de délicates têtes
Conservant des nuages un peu d’imaginaire
De l’autre on entassa ceux n’étant pas poètes
Prétendant la raison au bonheur nécessaire.
Passant par là, Pascal avoua sans attendre
Que l’imagination est folle du logis,
Qu’on ne saurait garder l’esprit ou le cœur tendre
Sans garder en pensée un soupçon de magie.
Il faut que l’on soit sage avec sobriété
Souffla Alceste un jour à l’excès de rigueur
Laissez aux éléphants la grande liberté
De se poétiser si là est leur bonheur !