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- Une femme
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Il ne sera plus temps.
A l’automne des ans ou à l’hiver battant,
Il me faudra partir pour le lointain mystère,
Avec ou sans regret en laissant tout sur terre :
Enfants, mari, la vie, il ne sera plus temps.
L’idée de vous quitter presse mon cœur inquiet,
De vous exprimer là, par ces modestes rimes,
Tout l’amour d’une mère, soucieuse des abîmes
Qui pourraient se creuser à force de secrets.
Ils ont pourtant mordu aux heures des griefs,
Ces mots insoupçonnés tout frais et sans dentelle
Qui soudain raisonnés devinrent bagatelle,
Ou histoire passée au profil sans relief.
C’est pourquoi mes chéris, bien heureuse je suis
Lorsque vous revenez suspendre votre absence,
Et que notre maison retrouve votre ambiance ;
C’est alors le bonheur et l’oubli des soucis.
M’envoler en fumée, est un ultime adieu
Mais au profond de vous, gardez-moi une place,
Certes toute petite en guise de palace.
Je veillerai sur vous à jamais en tout lieu
A l’automne des ans ou à l’hiver battant,
Il me faudra partir pour le lointain mystère,
Avec ou sans regret en laissant tout sur terre :
Enfants, mari, la vie, il ne sera plus temps.
L’idée de vous quitter presse mon cœur inquiet,
De vous exprimer là, par ces modestes rimes,
Tout l’amour d’une mère, soucieuse des abîmes
Qui pourraient se creuser à force de secrets.
Ils ont pourtant mordu aux heures des griefs,
Ces mots insoupçonnés tout frais et sans dentelle
Qui soudain raisonnés devinrent bagatelle,
Ou histoire passée au profil sans relief.
C’est pourquoi mes chéris, bien heureuse je suis
Lorsque vous revenez suspendre votre absence,
Et que notre maison retrouve votre ambiance ;
C’est alors le bonheur et l’oubli des soucis.
M’envoler en fumée, est un ultime adieu
Mais au profond de vous, gardez-moi une place,
Certes toute petite en guise de palace.
Je veillerai sur vous à jamais en tout lieu