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Poème Impassible

Moïse Wolff

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#1



Tu pensais comprendre le vent,
Ainsi que le chant des oiseaux.
Pourtant sur l'étang les roseaux
Pliaient, fendus assurément.


Ils riaient en un sifflement
Devant tes rigides poteaux.
Tu pensais comprendre le vent
Ainsi que le chant des oiseaux.


Mais la nature aimablement
Ne monte jamais aux crénaux.
Impassible, courbe le dos,
Si attentive à ton tourment.
Tu pensais comprendre le vent.



Moïse
le 10/02/2022


 
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#3



Tu pensais comprendre le vent,
Ainsi que le chant des oiseaux.
Pourtant sur l'étang les roseaux
Pliaient, fendus assurément.


Ils riaient en un sifflement
Devant tes rigides poteaux.
Tu pensais comprendre le vent
Ainsi que le chant des oiseaux.


Mais la nature aimablement
Ne monte jamais aux crénaux.
Impassible, courbe le dos,
Si attentive à ton tourment.
Tu pensais comprendre le vent.



Moïse
le 10/02/2022


Un joli poème dont j'ai appréciée la lecture
Merci Moïse
Gaby
 
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#8



Tu pensais comprendre le vent,
Ainsi que le chant des oiseaux.
Pourtant sur l'étang les roseaux
Pliaient, fendus assurément.


Ils riaient en un sifflement
Devant tes rigides poteaux.
Tu pensais comprendre le vent
Ainsi que le chant des oiseaux.


Mais la nature aimablement
Ne monte jamais aux crénaux.
Impassible, courbe le dos,
Si attentive à ton tourment.
Tu pensais comprendre le vent.



Moïse
le 10/02/2022


J'ai beaucoup aimé votre poème comme Personne ...Merci JC
 
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#9
"La nature ne monte jamais aux crénaux "elle donne beaucoup,reprend aussi parfois, mais sans calcul ni bassesse..l'homme lui, l'a maltraite et l'a sous estime "pensant comprendre" les éléments..Elle porte en elle encore cette capacité de résilience,mais pour combien de temps avant l' irréparable...
Bon j'ai lu ce très beau texte ainsi..suis peut-être complètement hors sujet :)
Merci..
Chère Fanny , Vous n'êtes pas hors sujet car vous êtes un bon sujet à suivre...Notre Monde en a besoin...JC. D
 

Moïse Wolff

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#10
"La nature ne monte jamais aux crénaux "elle donne beaucoup,reprend aussi parfois, mais sans calcul ni bassesse..l'homme lui, l'a maltraite et l'a sous estime "pensant comprendre" les éléments..Elle porte en elle encore cette capacité de résilience,mais pour combien de temps avant l' irréparable...
Bon j'ai lu ce très beau texte ainsi..suis peut-être complètement hors sujet :)
Merci..
Merci Stéphanie, ici je donne à la nature une conscience. Elle ressent et observe ceux qui croient la connaître, alors qu'il ne font que fouler les hautes herbes sans pour autant capter l'essentiel. En bref, on n'est pas poète parce qu'on maîtrise l'écriture, on est poète avant tout dans l'attitude compassionnelle. Celle-ci ne s'acquiert qu'en empruntant des chemins non jalonnés. C'est là que se trouve la réalité, c'est là que l'on prend des risques et c'est là qu'on apprend de la vie. Cela dit, ton commentaire est parfait, complémentaire et très juste, un grand merci 😉
 
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#12
Merci Stéphanie, ici je donne à la nature une conscience. Elle ressent et observe ceux qui croient la connaître, alors qu'il ne font que fouler les hautes herbes sans pour autant capter l'essentiel. En bref, on n'est pas poète parce qu'on maîtrise l'écriture, on est poète avant tout dans l'attitude compassionnelle. Celle-ci ne s'acquiert qu'en empruntant des chemins non jalonnés. C'est là que se trouve la réalité, c'est là que l'on prend des risques et c'est là qu'on apprend de la vie. Cela dit, ton commentaire est parfait, complémentaire et très juste, un grand merci 😉
Beau commentaire, merci pour l'échange...JC
 
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