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Il pleuvait des éclats qui desséchaient la peau
Il soufflait un vent chaud au remord des banquises
Et le ciel était bleu comme papillons morts
Tout au bord d'une esquisse avec la larme aux yeux
Ils regardaient les cieux et pleuraient les nuages
Ces vapeurs d'un autre âge __ moutonnements soucieux
N'étaient plus du voyage et s'installait la peur
Et le questionnement __ après la faim __ la fin ?
Tout venait du début __ de leurs buts et leur soif
De cette avidité où s'étaient englouties
Les ruisseaux de leur monde et les chansons de Piaf
Leurs rêves inaboutis __ leur absence de ronde
Ils ont lâché la main __ celle dont l'amour pardonne
Noircissant de carbone __ dupliquant leurs demains
Raturant leurs espoirs sans la chance en retour
Éradiquant leur sang dans le ventre des bonnes
Chevaliers d'industrie sous nos regards amorphes
Conquérants du dollar ou d'un euro mythique
Forgeant le squelettique où trébuchent les strophes
Hiroshima catastrophe aux lendemains hagards
Plus un seul hall de gare aux confins du désert
Juste un chant de misère et quelques pauvres cons
Au linceul du sol __ tout au raz de la terre
Leur dernière prison où rien de désaltère
Une terre sans rien qui ne reste d'Humain
Juste les os peut-être
Plus une goutte
Ni être
Et tous ces grains
Sans même un chat
Ni vie de chien
Si haïssable
Des routes
Du sable
Rien
© Merle Bleu 24/11/2013
Il soufflait un vent chaud au remord des banquises
Et le ciel était bleu comme papillons morts
Tout au bord d'une esquisse avec la larme aux yeux
Ils regardaient les cieux et pleuraient les nuages
Ces vapeurs d'un autre âge __ moutonnements soucieux
N'étaient plus du voyage et s'installait la peur
Et le questionnement __ après la faim __ la fin ?
Tout venait du début __ de leurs buts et leur soif
De cette avidité où s'étaient englouties
Les ruisseaux de leur monde et les chansons de Piaf
Leurs rêves inaboutis __ leur absence de ronde
Ils ont lâché la main __ celle dont l'amour pardonne
Noircissant de carbone __ dupliquant leurs demains
Raturant leurs espoirs sans la chance en retour
Éradiquant leur sang dans le ventre des bonnes
Chevaliers d'industrie sous nos regards amorphes
Conquérants du dollar ou d'un euro mythique
Forgeant le squelettique où trébuchent les strophes
Hiroshima catastrophe aux lendemains hagards
Plus un seul hall de gare aux confins du désert
Juste un chant de misère et quelques pauvres cons
Au linceul du sol __ tout au raz de la terre
Leur dernière prison où rien de désaltère
Une terre sans rien qui ne reste d'Humain
Juste les os peut-être
Plus une goutte
Ni être
Et tous ces grains
Sans même un chat
Ni vie de chien
Si haïssable
Des routes
Du sable
Rien
© Merle Bleu 24/11/2013