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J'ai l'humeur goudronneuse !
Méfiez vous voisins, voisines,
À croire les sots et leurs combines
Les microphoneux maladifs
Les téléviseux compulsifs
Et ce flot permanent de mots
Qui étalent bien tous les maux.
Ouvrez les yeux sur le mensonge
Qui prolifère et qui nous ronge
Le véniel de première page
Est le paravent du naufrage.
C'est l'ère du n'importe quoi
Du malhonnête et du narquois.
L'aliéné devient un modèle
La planète est une poubelle..
Car l'argent prétend pouvoir tout
En rendant les bipèdes fous
Et le raisonnable agonise
On le sanctifie par méprise.
Il fallait bien des "circenses "
Pour notre misérable espèce
Qui victime du marketing
Laisse ses neurones au parking!
Il est né le divin enfant
Fait les bénefs proliférant
Et aimez vous les uns les autres
N’a que le sexe comme apôtres
Mieux vaut pousser à la dépense
Au delà de la bienséance
Pour cacher l'issue menaçante
De l'inhumanité croissante.
Égorger n’est pas attristant
Les assassinés sont distants
Et la misère que l’on cache
Sur la une ne fait pas tâche
J’emmerde le politicien
Faisant plus de mal que de bien
Et ses complices qui pullulent
Pour que leurs euros s’accumulent
L’égalité n’est qu’un hochet
Secoué par des paltoquets
Des conquérants de sinécure
Des sires à la triste figure
La liberté est morte en tôle
Le droit excessif est sa geôle.
Car la justice qui se rend
N’est plus qu’un vomi hésitant.
Et la pseudo-fraternité
est un slogan de société
L’électron a pris le pouvoir
On peut se haïr sans se voir
On peut s’aimer dans se toucher
S’e-mailiser sans découcher
Mais l’avantage est magnifique
Pas de vérole électronique
A beau mentir qui vient de loin
Chez les bêtes à manger du foin
Ne vendent la fraternité
Qu’intérêt ou nécessité
Et l’on piétine allégrement
Pour obtenir un agrément
Un avantage un privilège
En échange d’un sacrilège.
Bref je retourne en poésie
Où rimer n’est pas hérésie
Où la prosodie dans l’honneur
N’associe pas de malfaiteurs
Où l’amour ayant juste place
Ne perd que rarement la face
Et où l’homme rimeur ou non
Est rarement pris pour un con.
Méfiez vous voisins, voisines,
À croire les sots et leurs combines
Les microphoneux maladifs
Les téléviseux compulsifs
Et ce flot permanent de mots
Qui étalent bien tous les maux.
Ouvrez les yeux sur le mensonge
Qui prolifère et qui nous ronge
Le véniel de première page
Est le paravent du naufrage.
C'est l'ère du n'importe quoi
Du malhonnête et du narquois.
L'aliéné devient un modèle
La planète est une poubelle..
Car l'argent prétend pouvoir tout
En rendant les bipèdes fous
Et le raisonnable agonise
On le sanctifie par méprise.
Il fallait bien des "circenses "
Pour notre misérable espèce
Qui victime du marketing
Laisse ses neurones au parking!
Il est né le divin enfant
Fait les bénefs proliférant
Et aimez vous les uns les autres
N’a que le sexe comme apôtres
Mieux vaut pousser à la dépense
Au delà de la bienséance
Pour cacher l'issue menaçante
De l'inhumanité croissante.
Égorger n’est pas attristant
Les assassinés sont distants
Et la misère que l’on cache
Sur la une ne fait pas tâche
J’emmerde le politicien
Faisant plus de mal que de bien
Et ses complices qui pullulent
Pour que leurs euros s’accumulent
L’égalité n’est qu’un hochet
Secoué par des paltoquets
Des conquérants de sinécure
Des sires à la triste figure
La liberté est morte en tôle
Le droit excessif est sa geôle.
Car la justice qui se rend
N’est plus qu’un vomi hésitant.
Et la pseudo-fraternité
est un slogan de société
L’électron a pris le pouvoir
On peut se haïr sans se voir
On peut s’aimer dans se toucher
S’e-mailiser sans découcher
Mais l’avantage est magnifique
Pas de vérole électronique
A beau mentir qui vient de loin
Chez les bêtes à manger du foin
Ne vendent la fraternité
Qu’intérêt ou nécessité
Et l’on piétine allégrement
Pour obtenir un agrément
Un avantage un privilège
En échange d’un sacrilège.
Bref je retourne en poésie
Où rimer n’est pas hérésie
Où la prosodie dans l’honneur
N’associe pas de malfaiteurs
Où l’amour ayant juste place
Ne perd que rarement la face
Et où l’homme rimeur ou non
Est rarement pris pour un con.
