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Calme plat sur une mer blanche,
la neige capitonne le bois de ma forêt.
Tissu tendu épais
pour recouvrir les planches,
c'est l'intérieur cossu d'un immense cercueil.
Elle recouvre tout ; couleur, odeur, malheur.
Cache-misère de la terre en hiver,
voile blanc d'une saison en deuil,
elle rend beau l'infâme,
transforme le plastique en albâtre,
les poubelles en moules de plâtre.
Méchante femme !
Elle avale la nourriture,
du pain noir pour les animaux !
Comme le sol est dur pour creuser leur tombeau !
Elle "freeze" cheveux au vent,
vole à la vie son bondissant ressort,
aux oiseaux coupe leurs ailes,
paralyse les mouvements.
Et pour rester la plus belle,
la seule reine du mouroir,
elle repeint tout à la chaux.
A la vague elle prend la peau
pour que le lac soit son miroir.
la neige capitonne le bois de ma forêt.
Tissu tendu épais
pour recouvrir les planches,
c'est l'intérieur cossu d'un immense cercueil.
Elle recouvre tout ; couleur, odeur, malheur.
Cache-misère de la terre en hiver,
voile blanc d'une saison en deuil,
elle rend beau l'infâme,
transforme le plastique en albâtre,
les poubelles en moules de plâtre.
Méchante femme !
Elle avale la nourriture,
du pain noir pour les animaux !
Comme le sol est dur pour creuser leur tombeau !
Elle "freeze" cheveux au vent,
vole à la vie son bondissant ressort,
aux oiseaux coupe leurs ailes,
paralyse les mouvements.
Et pour rester la plus belle,
la seule reine du mouroir,
elle repeint tout à la chaux.
A la vague elle prend la peau
pour que le lac soit son miroir.
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