Hors ligne
À la première femme de ma vie
on est en juillet et la pluie a cessée de tomber. Le soleil vengeur aiguise son tranchant et s’encanaille aux duvets pour lacérer le dos des sabreurs de cannes.
J’angoisse en vue du jour .
Déjà, les abeilles s’activent, en des ballets incessants, pour donner des couleurs aux arbres de saison. Et voila que sonne le glas des fêtes. Au petit matin du premier janvier, les ruelles que les pétards pavent de rouge sang, semblent abasourdies des bruits de la longe nuit. Que dis-je, de la longue agonie de nos amis les animaux.
J’angoisse en vue du jour .
Quelques cyclones sans grande envergure, viennent perturber le tranquille océan et le brouhaha des ravines en cru transportent feuilles et bois morts. Et le cour de nos vies se pose le temps que se repose dame nature dans sa verdure demeure.
Dans d’autres contrées, ou le printemps se mesure vraiment, les coquelicots naissent dans de vastes étendues et chantent ses temps tant attendus. Et comme par magie, tout s’éveille et reprend vie.
j’angoisse en vue du jour .
Et j’ai revue juillet et sa rengaine, et les heures de chaque jour, de chaque mois. À croire qu’une année file, file et ne suit pas le pas du temps. Et j’ai vue des enfants muer par sa loi, en adulte consentant et des rides ceindre le visage des plus grands.
Et moi, j’angoisse en vue du jour ou, le crin tenant cette terrible épée de Damoclès cédera pour me prendre mon joyau, le jour ou je ne pourrais plus sentir sa présence, la regarder dans les yeux et au travers de gestes et de mots lui dire je t’aime maman.
on est en juillet et la pluie a cessée de tomber. Le soleil vengeur aiguise son tranchant et s’encanaille aux duvets pour lacérer le dos des sabreurs de cannes.
J’angoisse en vue du jour .
Déjà, les abeilles s’activent, en des ballets incessants, pour donner des couleurs aux arbres de saison. Et voila que sonne le glas des fêtes. Au petit matin du premier janvier, les ruelles que les pétards pavent de rouge sang, semblent abasourdies des bruits de la longe nuit. Que dis-je, de la longue agonie de nos amis les animaux.
J’angoisse en vue du jour .
Quelques cyclones sans grande envergure, viennent perturber le tranquille océan et le brouhaha des ravines en cru transportent feuilles et bois morts. Et le cour de nos vies se pose le temps que se repose dame nature dans sa verdure demeure.
Dans d’autres contrées, ou le printemps se mesure vraiment, les coquelicots naissent dans de vastes étendues et chantent ses temps tant attendus. Et comme par magie, tout s’éveille et reprend vie.
j’angoisse en vue du jour .
Et j’ai revue juillet et sa rengaine, et les heures de chaque jour, de chaque mois. À croire qu’une année file, file et ne suit pas le pas du temps. Et j’ai vue des enfants muer par sa loi, en adulte consentant et des rides ceindre le visage des plus grands.
Et moi, j’angoisse en vue du jour ou, le crin tenant cette terrible épée de Damoclès cédera pour me prendre mon joyau, le jour ou je ne pourrais plus sentir sa présence, la regarder dans les yeux et au travers de gestes et de mots lui dire je t’aime maman.
