Hors ligne
J'ai marché sur tes pas
dans l'oubli des lisières,
proie des ronces et de l'ortie.
Au pied des grands arbres
ivres d'un feu de sève
j'ai saisi la fleur de ton regard.
Et dans le soir aux muettes profondeurs,
j'ai guetté ton souffle échevelé
pris au tamis des branches.
De pluies d'hirondelles
en remous d'herbes folles,
je dois me souvenir des choses pures
qui ont fait ton bonheur
avant l'heure dernière.