Hors ligne
J’émerge de l’aube infinie
Je peins les ciels d’azur
aux couleurs de ta délicatesse,
Toi qui gouvernes aux astres et au Soleil,
Toi ma Muse, ma Bien-Aimée,
jaillis en moi, tandis que
je déambule à pas lents
à travers les bocages du monde
sur les dais des mousses et des lichens,
les forêts s’agenouillent à mon approche
car je porte dessus ma chair de Grâce
les parfums de ta micro-robe,
et la buée de ta clarté.
J’émerge de l’aube infinie
posée à même les baisers du printemps,
je psalmodie par à-coups
l’harmonie de notre Amour,
la couverture de tes mots me protègent,
car
j’ai fait depuis longtemps
le choix de ta rose.
Les escadres des oiseaux m’accompagnent,
ils veulent se prosterner
devant
le lait de ton visage.
Hisse-moi
maintenant
jusqu’aux fleurs des océans,
jusqu’aux vaisseaux du monde,
là où réside l’empire de ton souffle,
et dessine pour toujours
sur l’île de mon front
la carte de notre Tendresse !
Sophie Rivière
Je peins les ciels d’azur
aux couleurs de ta délicatesse,
Toi qui gouvernes aux astres et au Soleil,
Toi ma Muse, ma Bien-Aimée,
jaillis en moi, tandis que
je déambule à pas lents
à travers les bocages du monde
sur les dais des mousses et des lichens,
les forêts s’agenouillent à mon approche
car je porte dessus ma chair de Grâce
les parfums de ta micro-robe,
et la buée de ta clarté.
J’émerge de l’aube infinie
posée à même les baisers du printemps,
je psalmodie par à-coups
l’harmonie de notre Amour,
la couverture de tes mots me protègent,
car
j’ai fait depuis longtemps
le choix de ta rose.
Les escadres des oiseaux m’accompagnent,
ils veulent se prosterner
devant
le lait de ton visage.
Hisse-moi
maintenant
jusqu’aux fleurs des océans,
jusqu’aux vaisseaux du monde,
là où réside l’empire de ton souffle,
et dessine pour toujours
sur l’île de mon front
la carte de notre Tendresse !
Sophie Rivière
