Hors ligne
Kōyō
Les feuilles qui bruissent au vent, étendards en sursis
Doucement détachées de leurs supports qui dansent
Une à une virevoltent en des vols indécis
Et planent lentement, tourbillonnent en silence
Délicates paillettes de cet été défunt
Constellations tombées qui volent en myriades
Ballottées par les flots ou traînées en essaims
Elles tournoient en coulant dans d'ultimes noyades
Fins billets de carmin, aux bordures ciselées
Ces fragiles miettes d'arbre qui tombent au gré des vents
Transformeront bientôt les sols engazonnés
En tapis de velours, pour les petits enfants
Figé sur la surface immobile de l'étang
Le temple reflété, immortel joyau
Compose avec les ors du ginkgo jaunissant
Et les rayons du soir, un tableau de Kōyō.
Les feuilles qui bruissent au vent, étendards en sursis
Doucement détachées de leurs supports qui dansent
Une à une virevoltent en des vols indécis
Et planent lentement, tourbillonnent en silence
Délicates paillettes de cet été défunt
Constellations tombées qui volent en myriades
Ballottées par les flots ou traînées en essaims
Elles tournoient en coulant dans d'ultimes noyades
Fins billets de carmin, aux bordures ciselées
Ces fragiles miettes d'arbre qui tombent au gré des vents
Transformeront bientôt les sols engazonnés
En tapis de velours, pour les petits enfants
Figé sur la surface immobile de l'étang
Le temple reflété, immortel joyau
Compose avec les ors du ginkgo jaunissant
Et les rayons du soir, un tableau de Kōyō.