V
Hors ligne
Le souffle court dans la montée
Rocailleuse, aises de soleil,
Nous marchons, en guise d'éveil,
Vers la cime pure, éclairée.
Nos âmes sont entortillées
Dans la sente et sa poussière.
Le coeur cherche la lisière
De ses broussailles entêtées.
Soudain frémit l'herbe si haute
D'une enchanteresse présence !
Voici le pottok en sa danse
Farouche, tel elfe qui saute !
Ô ce toupet - qu'il en a donc ! -
Dissimulant ses yeux rieurs,
Ses franches et câlines peurs
Quand l'humain froisse les ajoncs !
A chérir est sa compagnie
Qui taquine les vents tout fous !
Au sommeil, dans le soir tout doux,
Tremble au coeur la croupe bénie !
Rocailleuse, aises de soleil,
Nous marchons, en guise d'éveil,
Vers la cime pure, éclairée.
Nos âmes sont entortillées
Dans la sente et sa poussière.
Le coeur cherche la lisière
De ses broussailles entêtées.
Soudain frémit l'herbe si haute
D'une enchanteresse présence !
Voici le pottok en sa danse
Farouche, tel elfe qui saute !
Ô ce toupet - qu'il en a donc ! -
Dissimulant ses yeux rieurs,
Ses franches et câlines peurs
Quand l'humain froisse les ajoncs !
A chérir est sa compagnie
Qui taquine les vents tout fous !
Au sommeil, dans le soir tout doux,
Tremble au coeur la croupe bénie !